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Retour à Berlin

  • Arnaud Lambert
2014
43

Synopsis

Mettre en images Retour à Berlin (Payot, 1989) de jean-Michel Palmier (1944 – 1998) était une entreprise périlleuse, tant la sensibilité de son auteur imprègne cet essai paru quelques semaines avant la chute du Mur. Associant travellings silencieux et plans fixes sur la ville, Arnaud Lambert rend hommage à la pensée de l’historien tout autant qu’à l’esthétique de la ruine.

Accompagné par la voix de l’écrivain (archives INA), le spectateur découvre une capitale sombre et silencieuse, figée dans l’hiver. C’est pourtant cette saison qui révélait au mieux, selon Palmier, la puissance “fantastique et onirique” de la ville. Au-delà de ses références littéraires, Retour à Berlin (le livre) serait-il le récit d’une rencontre foudroyante entre l’auteur et la beauté cachée des ruines ? C’est du moins le parti pris du réalisateur, qui part dans le Berlin actuel à la recherche de la ville des années 1960-1980, envahie par les “immeubles-cadavres” aux “murs meurtris”, telle que la vit l’historien lors de nombreux voyages, lui-même en quête du Berlin des années 1920-30. Survol mélancolique d’une ville insaisissable, ce portrait de Berlin offert par Arnaud Lambert s’inscrit dans la continuité d’une vision wimwendersienne (Les Ailes du désir, 1987), et érige le philosophe Jean-Michel Palmier au rang de collectionneur de ruines éclairé. (Eléonore Muhidine)

Mots clés

Mettre en images Retour à Berlin (Payot, 1989) de jean-Michel Palmier (1944 – 1998) était une entreprise périlleuse, tant la sensibilité de son auteur imprègne cet essai paru quelques semaines avant la chute du Mur. Associant travellings silencieux et plans fixes sur la ville, Arnaud Lambert rend hommage à la pensée de l’historien tout autant qu’à l’esthétique de la ruine.

Accompagné par la voix de l’écrivain (archives INA), le spectateur découvre une capitale sombre et silencieuse, figée dans l’hiver. C’est pourtant cette saison qui révélait au mieux, selon Palmier, la puissance “fantastique et onirique” de la ville. Au-delà de ses références littéraires, Retour à Berlin (le livre) serait-il le récit d’une rencontre foudroyante entre l’auteur et la beauté cachée des ruines ? C’est du moins le parti pris du réalisateur, qui part dans le Berlin actuel à la recherche de la ville des années 1960-1980, envahie par les “immeubles-cadavres” aux “murs meurtris”, telle que la vit l’historien lors de nombreux voyages, lui-même en quête du Berlin des années 1920-30. Survol mélancolique d’une ville insaisissable, ce portrait de Berlin offert par Arnaud Lambert s’inscrit dans la continuité d’une vision wimwendersienne (Les Ailes du désir, 1987), et érige le philosophe Jean-Michel Palmier au rang de collectionneur de ruines éclairé. (Eléonore Muhidine)

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