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Repos du fakir (Le)

  • Gilles Paté
  • Stéphane Argillet
2003
7

Synopsis

Le Repos du Fakir esquisse une typologie de mobiliers urbains anti-sans-abri à Paris. La gestion technocratique de l’espace public considère les corps comme des objets qui gênent la régulation des flux. Les citoyens sont infantilisés, agressés par ces dispositifs anti-ergonomiques. L’espace est dégradant / dégradé. Aujourd’hui, l’espace public cesse d’être un espace partagé. Il incarne les violences des pouvoirs.

« Le mobilier urbain est la partie visible d’un urbanisme hygiéniste qui modèle nos comportements dans les espaces dits publics. On ne peut plus se regrouper nulle part. On ne peut plus se reposer sur les bancs : ils glissent. Il en est de même des espaces collectifs des facultés construites après 68 : pas de rassemblement, pas de réunion ( fac de Tolbiac, paris 13ème). Cet urbanisme refoule les zonards, les sans abris, les jeunes vers des lieux moins contrôlés, hors du centre de Paris ville -monument obsédée par l’image figée, « propre » qu’elle veut donner d’elle même. »

Gille Paté in EXISTENCE (le journal de l’Apeis (Association pour l’emploi, l’information et la solidarité), novembre 2003)

Mots clés

Le Repos du Fakir esquisse une typologie de mobiliers urbains anti-sans-abri à Paris. La gestion technocratique de l’espace public considère les corps comme des objets qui gênent la régulation des flux. Les citoyens sont infantilisés, agressés par ces dispositifs anti-ergonomiques. L’espace est dégradant / dégradé. Aujourd’hui, l’espace public cesse d’être un espace partagé. Il incarne les violences des pouvoirs.

« Le mobilier urbain est la partie visible d’un urbanisme hygiéniste qui modèle nos comportements dans les espaces dits publics. On ne peut plus se regrouper nulle part. On ne peut plus se reposer sur les bancs : ils glissent. Il en est de même des espaces collectifs des facultés construites après 68 : pas de rassemblement, pas de réunion ( fac de Tolbiac, paris 13ème). Cet urbanisme refoule les zonards, les sans abris, les jeunes vers des lieux moins contrôlés, hors du centre de Paris ville -monument obsédée par l’image figée, « propre » qu’elle veut donner d’elle même. »

Gille Paté in EXISTENCE (le journal de l’Apeis (Association pour l’emploi, l’information et la solidarité), novembre 2003)

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