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Réponse de l’architecte (La) : les intérieurs chez Auguste Perret

  • Marie Gaimard
  • Matthieu Simon
2007
52

Synopsis

Au Havre, mais aussi à Paris ou à Amiens, historiens de l’architecture et habitants nous invitent à une relecture de l’architecture d’Auguste Perret (1874-1954) : l’austérité du béton des façades, tant décriée, s’efface devant les qualités spatiales des intérieurs. Dans les appartements, la caméra virevolte dans des espaces modulables agencés en îlots ouverts, favorisant la diversité des usages : “des abris où il fait bon vivre.”

Du premier immeuble de la rue Franklin à Paris (1903) à la reconstruction du Havre après 1945, en passant par le Théâtre des Champs-Elysées (1913) ou l’immeuble de la rue Raynouard à Paris (1931, dont les intérieurs vont être de véritables prototypes pour Le Havre), Perret n’a cessé de conjuguer classicisme et modernité. Derrière une ossature robuste en béton traité brut – ou magnifié comme de la pierre, comme pour le musée des Travaux publics à Paris en 1938, actuel Conseil économique et social – les appartements traversants sont organisés autour d’un espace central “à vivre”, les pièces étant dépourvues de murs porteurs et munies de cloisons coulissantes et pliantes. Une Havraise se rappelle les courses de petits cyclistes de plomb le long des lattes du parquet, qui pouvaient faire le tour de l’appartement décloisonné. De hautes portes-fenêtres en double vitrage caractérisent “l’homme debout en pensée” : ensoleillement et insonorisation sont les maîtres mots du confort moderne.

(Annick Spay)

Mots clés

Au Havre, mais aussi à Paris ou à Amiens, historiens de l’architecture et habitants nous invitent à une relecture de l’architecture d’Auguste Perret (1874-1954) : l’austérité du béton des façades, tant décriée, s’efface devant les qualités spatiales des intérieurs. Dans les appartements, la caméra virevolte dans des espaces modulables agencés en îlots ouverts, favorisant la diversité des usages : “des abris où il fait bon vivre.”

Du premier immeuble de la rue Franklin à Paris (1903) à la reconstruction du Havre après 1945, en passant par le Théâtre des Champs-Elysées (1913) ou l’immeuble de la rue Raynouard à Paris (1931, dont les intérieurs vont être de véritables prototypes pour Le Havre), Perret n’a cessé de conjuguer classicisme et modernité. Derrière une ossature robuste en béton traité brut – ou magnifié comme de la pierre, comme pour le musée des Travaux publics à Paris en 1938, actuel Conseil économique et social – les appartements traversants sont organisés autour d’un espace central “à vivre”, les pièces étant dépourvues de murs porteurs et munies de cloisons coulissantes et pliantes. Une Havraise se rappelle les courses de petits cyclistes de plomb le long des lattes du parquet, qui pouvaient faire le tour de l’appartement décloisonné. De hautes portes-fenêtres en double vitrage caractérisent “l’homme debout en pensée” : ensoleillement et insonorisation sont les maîtres mots du confort moderne.

(Annick Spay)

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