C’est dans son taxi, durant sa tournée de nuit que Monsieur Djilali me raconte son histoire : celle d’un exilé algérien qui, à 50 ans, a tout quitté pour sauver ses enfants, alors que le seul espoir de l’Algérie, Mohamed Boudiaf, avait été assassiné en juin 1992.
De cette rencontre entre deux générations, deux rives de la Méditerranée : Monsieur Djilali et moi, jeune femme française qui chercher à appréhender le destin tragique de toute une population, est née l’envie de raconter une histoire, celle d’un peuple qui a perdu espoir.