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Raoul Coutard, de Saïgon à Hollywood

  • Matthieu Serveau
2006
58

Synopsis

De rares intervenants, tels Costa-Gavras ou Jacques Perrin, introduisent sur un mode hagiographique le témoignage de Raoul Coutard, célèbre chef-opérateur qui a accompagné la naissance de la Nouvelle Vague française, Godard et Truffaut en tête. Entrecoupée de nombreux extraits de films et d’images d’archives, la parole de Coutard, cadré en plan rapproché sur fond noir, est l’armature principale de cet exhaustif (auto-)portrait.

Des trois films tardifs que Raoul Coutard tourne en tant que réalisateur, on retiendra surtout aujourd’hui son attachement à la chose militaire. C’est en effet dans les derniers mois de l’Indochine française que le hasard s’est chargé de faire entrer le photographe Coutard en cinéma, aux côtés de Pierre Schoendoerffer pour qui il filmera plus tard La 317e Section (1965) ou Le Crabe-Tambour (1977). C’est par son entremise qu’il rencontre Georges de Beauregard (producteur de La Passe du diable, du même Schoendoerffer en 1958) et que s’opère finalement la jonction avec les jeunes turcs de la Nouvelle Vague : Godard, pour qui il tourne 17 films, Truffaut (Tirez sur le pianiste, Jules et Jim, etc.), Demy (Lola). Peut-être aurait-on souhaité que Matthieu Serveau insiste davantage sur les bouleversements techniques et esthétiques qu’a accompagné l’opérateur. Toutefois, le commentaire de Coutard suffit à valoriser ce parcours biographique aussi plaisant que documenté.

(Mathieu Capel)

Mots clés

De rares intervenants, tels Costa-Gavras ou Jacques Perrin, introduisent sur un mode hagiographique le témoignage de Raoul Coutard, célèbre chef-opérateur qui a accompagné la naissance de la Nouvelle Vague française, Godard et Truffaut en tête. Entrecoupée de nombreux extraits de films et d’images d’archives, la parole de Coutard, cadré en plan rapproché sur fond noir, est l’armature principale de cet exhaustif (auto-)portrait.

Des trois films tardifs que Raoul Coutard tourne en tant que réalisateur, on retiendra surtout aujourd’hui son attachement à la chose militaire. C’est en effet dans les derniers mois de l’Indochine française que le hasard s’est chargé de faire entrer le photographe Coutard en cinéma, aux côtés de Pierre Schoendoerffer pour qui il filmera plus tard La 317e Section (1965) ou Le Crabe-Tambour (1977). C’est par son entremise qu’il rencontre Georges de Beauregard (producteur de La Passe du diable, du même Schoendoerffer en 1958) et que s’opère finalement la jonction avec les jeunes turcs de la Nouvelle Vague : Godard, pour qui il tourne 17 films, Truffaut (Tirez sur le pianiste, Jules et Jim, etc.), Demy (Lola). Peut-être aurait-on souhaité que Matthieu Serveau insiste davantage sur les bouleversements techniques et esthétiques qu’a accompagné l’opérateur. Toutefois, le commentaire de Coutard suffit à valoriser ce parcours biographique aussi plaisant que documenté.

(Mathieu Capel)

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