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Que personne ne bouge !

  • Solveig Anspach
1998
56

Synopsis

Entre 1989 et 1990, sous le soleil du Vaucluse, cinq femmes qui se connaissent depuis l’enfance organisent sept braquages. Le montant des butins ne dépassera par 330 000 francs. Des braquages pour faire bouillir la marmite, des butins sitôt dépensés au supermarché du coin. Elles sont arrêtées à leur huitième coup. Préventive pour toutes les cinq. La presse parle du “gang des Amazones”. Jugées aux assises de Carpentras, quatre des accusées ressortent libres du tribunal, la cinquième purge un an. Ce film est leur portrait ainsi que celui, en miroir, d’une ville qui n’a pas condamné leur passage à l’acte. Une rencontre forte et émouvante entre ces femmes braqueuses et des hommes de loi.

“(…) Solveig Anspach les filme au plus près de leur vie quotidienne. C’est sa façon à elle de nous convier à partager une complicité qu’elle a établie avec eux. On commence par rire aux souvenirs burlesques du temps de l’insouciance : la préparation des braquages, les déguisements, les mots empruntés aux films et les références à John Wayne. La peur, l’engrenage et le dérapage parasitent peu à peu la jubilation. En contrepoint de cette histoire intime, gendarmes, avocats et juge d’instruction témoignent. Ils replacent ainsi l’affaire dans son contexte social, livrent un regard extérieur qui incarne aussi la loi et l’opinion publique. En croisant les différents points de vue, Solveig Anspach reconstitue l’état d’esprit des protagonistes plus que le détail des faits. Les ellipses font office de distance. Son récit, construit comme un conte moral et social, avance dans la lumière franche et s’assombrit avec un épilogue au goût amer.” Céline CHALLIER, Télérama n°2563, 24 février 1999.

Mots clés

Entre 1989 et 1990, sous le soleil du Vaucluse, cinq femmes qui se connaissent depuis l’enfance organisent sept braquages. Le montant des butins ne dépassera par 330 000 francs. Des braquages pour faire bouillir la marmite, des butins sitôt dépensés au supermarché du coin. Elles sont arrêtées à leur huitième coup. Préventive pour toutes les cinq. La presse parle du “gang des Amazones”. Jugées aux assises de Carpentras, quatre des accusées ressortent libres du tribunal, la cinquième purge un an. Ce film est leur portrait ainsi que celui, en miroir, d’une ville qui n’a pas condamné leur passage à l’acte. Une rencontre forte et émouvante entre ces femmes braqueuses et des hommes de loi.

“(…) Solveig Anspach les filme au plus près de leur vie quotidienne. C’est sa façon à elle de nous convier à partager une complicité qu’elle a établie avec eux. On commence par rire aux souvenirs burlesques du temps de l’insouciance : la préparation des braquages, les déguisements, les mots empruntés aux films et les références à John Wayne. La peur, l’engrenage et le dérapage parasitent peu à peu la jubilation. En contrepoint de cette histoire intime, gendarmes, avocats et juge d’instruction témoignent. Ils replacent ainsi l’affaire dans son contexte social, livrent un regard extérieur qui incarne aussi la loi et l’opinion publique. En croisant les différents points de vue, Solveig Anspach reconstitue l’état d’esprit des protagonistes plus que le détail des faits. Les ellipses font office de distance. Son récit, construit comme un conte moral et social, avance dans la lumière franche et s’assombrit avec un épilogue au goût amer.” Céline CHALLIER, Télérama n°2563, 24 février 1999.

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