Positif, une revue

  • Bernard Cohn
2003
53

Synopsis

Rivale des Cahiers du cinéma, la revue Positif a fêté ses cinquante ans en 2002, au festival de La Rochelle. Interrogeant ses fondateurs, de Bernard Chardère à Michel Ciment, montrant avec respect les articles qui ont marqué ce demi-siècle de critique cinématographique, Bernard Cohn, l’une des anciennes plumes de la revue, en retrace l’évolution. Au temps de la célébration s’ajoute celui du bilan…

C’est une poignée d’étudiants qui fonde la revue à Lyon en 1952. Au souci d’un esprit dégagé de tout “establishment” se mêle le désir de s’inscrire dans une critique dite “sérieuse”. Très rapidement, la revue prend Les Cahiers pour adversaire. L’empoignade modèle les positions critiques de chacun, tant d’un point de vue esthétique qu’idéologique ; la querelle est parfois fertile, parfois ridicule. Dans Les Sièges de l’Alcazar (1989), histoire d’amour impossible entre un critique des Cahiers et une critique de Positif, Luc Moullet s’en fait l’écho et s’en moque. Aujourd’hui, certains reconnaissent leurs erreurs. Mais fort heureusement, les avis ne s’uniformisent pas, d’une revue à l’autre évidemment, mais aussi au sein même de l’équipe. Le documentaire se conclut ainsi par un comité de rédaction où chacun expose son avis sur les dernièrs films sortis… La critique est plus que jamais un haut lieu de résistance dans nos sociétés !

(Teddy Lussi)

Rivale des Cahiers du cinéma, la revue Positif a fêté ses cinquante ans en 2002, au festival de La Rochelle. Interrogeant ses fondateurs, de Bernard Chardère à Michel Ciment, montrant avec respect les articles qui ont marqué ce demi-siècle de critique cinématographique, Bernard Cohn, l’une des anciennes plumes de la revue, en retrace l’évolution. Au temps de la célébration s’ajoute celui du bilan…

C’est une poignée d’étudiants qui fonde la revue à Lyon en 1952. Au souci d’un esprit dégagé de tout « establishment » se mêle le désir de s’inscrire dans une critique dite « sérieuse ». Très rapidement, la revue prend Les Cahiers pour adversaire. L’empoignade modèle les positions critiques de chacun, tant d’un point de vue esthétique qu’idéologique ; la querelle est parfois fertile, parfois ridicule. Dans Les Sièges de l’Alcazar (1989), histoire d’amour impossible entre un critique des Cahiers et une critique de Positif, Luc Moullet s’en fait l’écho et s’en moque. Aujourd’hui, certains reconnaissent leurs erreurs. Mais fort heureusement, les avis ne s’uniformisent pas, d’une revue à l’autre évidemment, mais aussi au sein même de l’équipe. Le documentaire se conclut ainsi par un comité de rédaction où chacun expose son avis sur les dernièrs films sortis… La critique est plus que jamais un haut lieu de résistance dans nos sociétés !

(Teddy Lussi)

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