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Portrait de mon père, Jacques Baratier

  • Diane Baratier
2009
58

Synopsis

Diane Baratier filme son père dans son jardin. De ce lieu, jaillissent les souvenirs : il raconte un à un ses films, les artistes avec qui il a travaillé, comme Jean Cocteau, Gabriel Pomerand ou Jacques Audiberti, et parle de la poésie, la peinture, la guerre d’Algérie, la Nouvelle Vague… Les anecdotes et les extraits de ses films complètent la parole d’un cinéaste qui nous fait généreusement voyager dans sa mémoire.

Diane Baratier et son père se disputent gentiment, choisissant tous les deux la place de la caméra : il y a en fait deux films tournés en même temps. Jacques Baratier retravaille son film Désordre (1950), sur le monde de Saint-Germain-des-Prés, en se filmant tel un conteur évoquant le temps passé. Sa fille en profite pour le montrer au travail, en train de relire ses cahiers ou de choisir avec minutie une coupe au montage. Le cinéaste est aussi peintre et dit “tourner” ses tableaux. Son cinéma, qu’il se refuse à appeler poétique, se place sous l’influence de René Clair. Pourtant, qu’il évoque Paris la nuit (1955), la beauté du monde arabe dans sa première fiction, Goha (1955), une dictature sud-américaine dans La Poupée (1962) ou une lutte politicienne dans La Ville bidon (1974), il garde le même regard de poète. Avec modestie, le vieil homme répète qu’il n’est “rien” et qu’il a fait “des morceaux, pas une œuvre”. Il est mort peu après le tournage.

(Martin Drouot)

Mots clés

  • Baratier
  • Jacques

Diane Baratier filme son père dans son jardin. De ce lieu, jaillissent les souvenirs : il raconte un à un ses films, les artistes avec qui il a travaillé, comme Jean Cocteau, Gabriel Pomerand ou Jacques Audiberti, et parle de la poésie, la peinture, la guerre d’Algérie, la Nouvelle Vague… Les anecdotes et les extraits de ses films complètent la parole d’un cinéaste qui nous fait généreusement voyager dans sa mémoire.

Diane Baratier et son père se disputent gentiment, choisissant tous les deux la place de la caméra : il y a en fait deux films tournés en même temps. Jacques Baratier retravaille son film Désordre (1950), sur le monde de Saint-Germain-des-Prés, en se filmant tel un conteur évoquant le temps passé. Sa fille en profite pour le montrer au travail, en train de relire ses cahiers ou de choisir avec minutie une coupe au montage. Le cinéaste est aussi peintre et dit “tourner” ses tableaux. Son cinéma, qu’il se refuse à appeler poétique, se place sous l’influence de René Clair. Pourtant, qu’il évoque Paris la nuit (1955), la beauté du monde arabe dans sa première fiction, Goha (1955), une dictature sud-américaine dans La Poupée (1962) ou une lutte politicienne dans La Ville bidon (1974), il garde le même regard de poète. Avec modestie, le vieil homme répète qu’il n’est “rien” et qu’il a fait “des morceaux, pas une œuvre”. Il est mort peu après le tournage.

(Martin Drouot)

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