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Pierre Clémenti, l’absolue vérité

  • Laurence Leduc Clémenti
2012
70

Synopsis

Pour évoquer la vie intrépide de Pierre Clémenti (1942-1999), acteur, cinéaste, peintre et écrivain, sa jeune cousine interroge une foule de témoins. En Corse et à Paris, familiers et personnalités du cinéma (Marc’O, Philippe Garrel, Bulle Ogier, Jackie Raynal…) retracent l’itinéraire de cette figure solaire et contestataire des années 1960-80, présente à l’image à travers de nombreuses archives (entretiens, photographies) et extraits de films.

Dès son adolescence, d’une beauté insolente, Clémenti devient rapidement l’ami d’Aragon, Ionesco ou Genet. Il est repéré par Visconti qui lui offre son premier rôle d’envergure dans Le Guépard (1962), et après un rôle magnétique dans Belle de jour (1966) de Buñuel, il rencontre Marc’O, qui promeut une nouvelle forme théâtrale offrant une ample liberté d’expression aux acteurs. Dans son film Les Idoles (1967), Clémenti, Ogier et Kalfon, apparaissent comme les symboles d’une génération. A Rome, il tourne avec Pasolini et Bertolucci. Le virage post-68 lui fait refuser beaucoup de rôles (Les Valseuses, Le Satyricon) au profit de films plus contestataires ou innovants, notamment chez Garrel. Ses propres films voudront exprimer l’esprit de l’époque, une “vision intérieure” (J. Raynal) que ses écrits (dont celui sur son séjour en prison) et ses peintures ne cesseront d’évoquer : une poétique mystique et ardente, aux racines corses jamais abandonnées.

(Pierre Eugène)

Mots clés

  • Clémenti
  • Pierre : 1942-1999

Pour évoquer la vie intrépide de Pierre Clémenti (1942-1999), acteur, cinéaste, peintre et écrivain, sa jeune cousine interroge une foule de témoins. En Corse et à Paris, familiers et personnalités du cinéma (Marc’O, Philippe Garrel, Bulle Ogier, Jackie Raynal…) retracent l’itinéraire de cette figure solaire et contestataire des années 1960-80, présente à l’image à travers de nombreuses archives (entretiens, photographies) et extraits de films.

Dès son adolescence, d’une beauté insolente, Clémenti devient rapidement l’ami d’Aragon, Ionesco ou Genet. Il est repéré par Visconti qui lui offre son premier rôle d’envergure dans Le Guépard (1962), et après un rôle magnétique dans Belle de jour (1966) de Buñuel, il rencontre Marc’O, qui promeut une nouvelle forme théâtrale offrant une ample liberté d’expression aux acteurs. Dans son film Les Idoles (1967), Clémenti, Ogier et Kalfon, apparaissent comme les symboles d’une génération. A Rome, il tourne avec Pasolini et Bertolucci. Le virage post-68 lui fait refuser beaucoup de rôles (Les Valseuses, Le Satyricon) au profit de films plus contestataires ou innovants, notamment chez Garrel. Ses propres films voudront exprimer l’esprit de l’époque, une “vision intérieure” (J. Raynal) que ses écrits (dont celui sur son séjour en prison) et ses peintures ne cesseront d’évoquer : une poétique mystique et ardente, aux racines corses jamais abandonnées.

(Pierre Eugène)

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