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Petit Blanc à la caméra rouge (Le)

  • Richard Hamon
2007
52

Synopsis

L’histoire d’Afrique 50 de René Vautier, premier film français anticolonialiste, mérite d’être contée. Le tournage devint une aventure aussitôt que le jeune réalisateur passa les bornes étroites fixées par les autorités coloniales. La suite en France ne fut pas moins périlleuse. Récupération des négatifs, montage, projections : tout se fit clandestinement. En 2006, René Vautier revient au Mali où il avait trouvé refuge un demi-siècle plus tôt.

Engagé très jeune dans la Résistance, René Vautier entre à l’IDHEC dès la Libération pour mettre sa caméra au service des luttes ouvrières. Lorsqu’il arrive à Dakar en 1949, en mission pour la Ligue de l’Enseignement, il croit encore, comme la plupart des Français, aux bienfaits de la colonisation. Très vite, il découvre la brutalité de l’exploitation coloniale et prend aussitôt fait et cause pour les indigènes victimes des vautours. Fuyant la police qui tente de saisir sa caméra, il reçoit le soutien de réseaux africains. Afrique 50 (17′) sera monté clandestinement à partir de bobines rescapées. De larges citations permettent de se faire une idée de ce brûlot qui restera censuré jusqu’en 1990 : des images implacables de la vie des indigènes et en voix off, un réquisitoire bouillant dit par René Vautier lui-même. Interviewé en Bretagne où il demeure, et à Bandiagara (Mali), le cinéaste toujours militant raconte cette aventure et témoigne de sa longue amitié pour les Africains.

(Eva Ségal)

Mots clés

  • René
  • Vautier

L’histoire d’Afrique 50 de René Vautier, premier film français anticolonialiste, mérite d’être contée. Le tournage devint une aventure aussitôt que le jeune réalisateur passa les bornes étroites fixées par les autorités coloniales. La suite en France ne fut pas moins périlleuse. Récupération des négatifs, montage, projections : tout se fit clandestinement. En 2006, René Vautier revient au Mali où il avait trouvé refuge un demi-siècle plus tôt.

Engagé très jeune dans la Résistance, René Vautier entre à l’IDHEC dès la Libération pour mettre sa caméra au service des luttes ouvrières. Lorsqu’il arrive à Dakar en 1949, en mission pour la Ligue de l’Enseignement, il croit encore, comme la plupart des Français, aux bienfaits de la colonisation. Très vite, il découvre la brutalité de l’exploitation coloniale et prend aussitôt fait et cause pour les indigènes victimes des vautours. Fuyant la police qui tente de saisir sa caméra, il reçoit le soutien de réseaux africains. Afrique 50 (17′) sera monté clandestinement à partir de bobines rescapées. De larges citations permettent de se faire une idée de ce brûlot qui restera censuré jusqu’en 1990 : des images implacables de la vie des indigènes et en voix off, un réquisitoire bouillant dit par René Vautier lui-même. Interviewé en Bretagne où il demeure, et à Bandiagara (Mali), le cinéaste toujours militant raconte cette aventure et témoigne de sa longue amitié pour les Africains.

(Eva Ségal)

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