Comme tant d’autres villes, Toulouse s’ingénie à bannir les « indésirables » (jeunes, SDF ou tziganes) de l’espace public. Le mobilier urbain, les clötures, les systèmes d’arrosage tendent à empêcher les gens de s’allonger et même de s’asseoir. Peu à peu disparaît la ville en tant que lieu de convivialité, de frottement avec l’autre. Géographes, urbanistes, sociologues et travailleurs sociaux tirent la sonnette d’alarme.