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Orange amer

  • Daniel Merlet
1998
90

Synopsis

“Le mensonge, la haine et la peur : tel est le triptyque qui devrait remplacer au fronton de la mairie Front national d’Orange la traditionnelle inscription républicaine : “Liberté, égalité, fraternité”. Ce reportage constitue le plus implacable procès que l’on ait jamais vu sur le parti d’extrême droite.

À l’exception d’une scène, au cours de laquelle le réalisateur ne peut résister à un arrêt sur image, pour nous montrer le maire Jacques Bompard en flagrant délit de mensonge, tout le documentaire est une succession de témoignages, comme celle des témoins à la barre.

Au fil des dépositions – élus d’extrême droite (ceux qui veulent bien répondre), opposants et “victimes” – le système Bompard, fondé sur l’arbitraire, la violence et l’exclusion, prend corps. Pressions, intimidations, attaques personnalisées… Tout est bon pour faire plier ou pour éliminer les récalcitrants qui, de près ou de loin, s’opposent au pouvoir municipal. “Sur un visage laid, on pourrait mettre un sourire”, s’entendra dire un responsable CGT de la mairie que l’on pousse à la démission comme beaucoup d’autres employés. Vingt-trois cadres territoriaux sont partis, un s’est suicidé, d’autres se réfugient chez le psychiatre. Coupure des subventions à l’aide sociale, à la culture, aux associations de quartier, livres fascisants à la bibliothèque, embrigadement de la jeunesse, application de la préférence nationale et népotisme. Cette ambiance empoisonnées libère propos et actes racistes. L’accès de deux cafés est interdit aux Maghrébins. Un jour, l’association anti-frontiste Alerte Orange reçoit un chèque. Le libellé ? “pour l’extermination des nègres et des bougnoules et la construction d’un four crématoire”. Cela se passe en Provence, dans une petite ville bien tranquille pour les touristes de passage.”

Mots clés

“Le mensonge, la haine et la peur : tel est le triptyque qui devrait remplacer au fronton de la mairie Front national d’Orange la traditionnelle inscription républicaine : “Liberté, égalité, fraternité”. Ce reportage constitue le plus implacable procès que l’on ait jamais vu sur le parti d’extrême droite.

À l’exception d’une scène, au cours de laquelle le réalisateur ne peut résister à un arrêt sur image, pour nous montrer le maire Jacques Bompard en flagrant délit de mensonge, tout le documentaire est une succession de témoignages, comme celle des témoins à la barre.

Au fil des dépositions – élus d’extrême droite (ceux qui veulent bien répondre), opposants et “victimes” – le système Bompard, fondé sur l’arbitraire, la violence et l’exclusion, prend corps. Pressions, intimidations, attaques personnalisées… Tout est bon pour faire plier ou pour éliminer les récalcitrants qui, de près ou de loin, s’opposent au pouvoir municipal. “Sur un visage laid, on pourrait mettre un sourire”, s’entendra dire un responsable CGT de la mairie que l’on pousse à la démission comme beaucoup d’autres employés. Vingt-trois cadres territoriaux sont partis, un s’est suicidé, d’autres se réfugient chez le psychiatre. Coupure des subventions à l’aide sociale, à la culture, aux associations de quartier, livres fascisants à la bibliothèque, embrigadement de la jeunesse, application de la préférence nationale et népotisme. Cette ambiance empoisonnées libère propos et actes racistes. L’accès de deux cafés est interdit aux Maghrébins. Un jour, l’association anti-frontiste Alerte Orange reçoit un chèque. Le libellé ? “pour l’extermination des nègres et des bougnoules et la construction d’un four crématoire”. Cela se passe en Provence, dans une petite ville bien tranquille pour les touristes de passage.”

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