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Oncle Rithy

  • Jean-Marie Barbe
2008
96

Synopsis

En 2006, Rithy Panh (né en 1964) tourne au Cambodge Un Barrage contre le Pacifique, d’après le roman de Marguerite Duras. Répondant aux questions de son ami Jean-Marie Barbe, le cinéaste revient sur un parcours entamé au sortir de l’IDHEC à Paris et qui compte déjà quinze films (surtout des documentaires). S’il fait des films, explique-t-il, c’est d’abord pour réparer la conscience d’un pays où le mensonge a succédé au génocide.

Accaparé par le tournage, notamment la direction des acteurs, Rithy Panh accorde une seule interview (en français) où il est surtout question de son engagement dans le cinéma, de ses principes, de ses méthodes de travail, mais très peu de lui-même. Autour de lui s’active une équipe comprenant beaucoup d’amis de longue date. Portés par le même engagement, ils se plient avec modestie à toutes les nécessités et échangent volontiers les rôles, le chef décorateur devenant à l’occasion acteur et la comédienne vedette costumière. C’est à travers leurs conversations (en khmer) que le portrait se nourrit d’anecdotes personnelles. Car Rithy Panh, survivant d’un génocide où presque toute sa famille a péri (il avait 15 ans à la chute du régime khmer rouge), ne se livre pas volontiers. De nombreux extraits de films complètent ce portrait, notamment des extraits de S 21, la machine de mort khmère rouge sur lesquels le cinéaste apporte un éclairage inédit.

(Eva Ségal)

Mots clés

  • Panh
  • Rithy

En 2006, Rithy Panh (né en 1964) tourne au Cambodge Un Barrage contre le Pacifique, d’après le roman de Marguerite Duras. Répondant aux questions de son ami Jean-Marie Barbe, le cinéaste revient sur un parcours entamé au sortir de l’IDHEC à Paris et qui compte déjà quinze films (surtout des documentaires). S’il fait des films, explique-t-il, c’est d’abord pour réparer la conscience d’un pays où le mensonge a succédé au génocide.

Accaparé par le tournage, notamment la direction des acteurs, Rithy Panh accorde une seule interview (en français) où il est surtout question de son engagement dans le cinéma, de ses principes, de ses méthodes de travail, mais très peu de lui-même. Autour de lui s’active une équipe comprenant beaucoup d’amis de longue date. Portés par le même engagement, ils se plient avec modestie à toutes les nécessités et échangent volontiers les rôles, le chef décorateur devenant à l’occasion acteur et la comédienne vedette costumière. C’est à travers leurs conversations (en khmer) que le portrait se nourrit d’anecdotes personnelles. Car Rithy Panh, survivant d’un génocide où presque toute sa famille a péri (il avait 15 ans à la chute du régime khmer rouge), ne se livre pas volontiers. De nombreux extraits de films complètent ce portrait, notamment des extraits de S 21, la machine de mort khmère rouge sur lesquels le cinéaste apporte un éclairage inédit.

(Eva Ségal)

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