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Nous, les enfants du XXème siècle

  • Vitali Kanevski
1993
87

Synopsis

Vitali Kanevski présente ainsi son film : “Mon amour des enfants nous a conduit à tourner un film documentaire consacré à leur vie d’aujourd’hui. Une mosaïque poétique de la vie des rues a servi de base à notre travail (…) Seul, ne comptant que sur lui-même, l’enfant est incapable de résister à l’influence de la rue dont les lois se forment, en règle générale, à partir de la psychologie du voleur. Sans pitié, cruelle, dictatoriale.

En 1989, à la recherche de Valerka, notre héros principal, nous avons parcouru tous les lieux où pouvaient se réunir les enfants : les caves, les abris, les greniers; nous avons visité des maisons de correction, des prisons, des camps pour mineurs, et à cette époque comme aujourd’hui, il nous a paru évident que l’avenir de ces enfants abandonnés, délaissés par leurs parents, se construisait en général selon un seul et même schéma. Tout commence par des bêtises innocentes, suivies de petits larcins, puis arrive le temps des cambriolages en bande, des attaques à main armée, et enfin des meurtres, des meurtres accomplis avec une cruauté particulière. Cependant, nous gardons l’espoir que beaucoup de ces enfants sauront dépasser leur destin, sauront se dépasser eux-mêmes.”

Ce film est brutal, il bouleverse, provoque des réactions violentes soit de rejet, soit de malaise et de fascination. Mais ce que ne peut être mis en doute, ce qui reste déposé dans la mémoire, avec l’image de leurs visages, c’est l’amour de Kanevski pour les enfants et les adolescents qu’il filme, une vraie compassion sans l’apitoiement qui souvent l’accompagne.

Mots clés

Vitali Kanevski présente ainsi son film : “Mon amour des enfants nous a conduit à tourner un film documentaire consacré à leur vie d’aujourd’hui. Une mosaïque poétique de la vie des rues a servi de base à notre travail (…) Seul, ne comptant que sur lui-même, l’enfant est incapable de résister à l’influence de la rue dont les lois se forment, en règle générale, à partir de la psychologie du voleur. Sans pitié, cruelle, dictatoriale.

En 1989, à la recherche de Valerka, notre héros principal, nous avons parcouru tous les lieux où pouvaient se réunir les enfants : les caves, les abris, les greniers; nous avons visité des maisons de correction, des prisons, des camps pour mineurs, et à cette époque comme aujourd’hui, il nous a paru évident que l’avenir de ces enfants abandonnés, délaissés par leurs parents, se construisait en général selon un seul et même schéma. Tout commence par des bêtises innocentes, suivies de petits larcins, puis arrive le temps des cambriolages en bande, des attaques à main armée, et enfin des meurtres, des meurtres accomplis avec une cruauté particulière. Cependant, nous gardons l’espoir que beaucoup de ces enfants sauront dépasser leur destin, sauront se dépasser eux-mêmes.”

Ce film est brutal, il bouleverse, provoque des réactions violentes soit de rejet, soit de malaise et de fascination. Mais ce que ne peut être mis en doute, ce qui reste déposé dans la mémoire, avec l’image de leurs visages, c’est l’amour de Kanevski pour les enfants et les adolescents qu’il filme, une vraie compassion sans l’apitoiement qui souvent l’accompagne.

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