Comme dans son court-métrage Grand Mother consacré aux derniers instants et aux funérailles traditionnelles de sa grand-mère maternelle, dans Mirror of the Bride, consacré à la mère de son père, Yuki Kawamura essaie de saisir ce qu’est le sens de la vie et de l’existence humaine. Il filme les membres de la famille chez eux, seuls ou en compagnie d’un frère ou d’une sœur, vaquant à leurs occupations tout en parlant de la vieille dame et de leurs rapports parfois difficiles avec elle. Ils révèlent ainsi, sans le savoir, les fondements de la vie citadine japonaise, traditionnelle et moderne à la fois, où personne ne peut se dérober au devoir familial envers la mère. Mais c’est la vieille dame qui parle le mieux d’elle-même avec son petit-fils (le réalisateur), évoquant avec humour et pugnacité la vie plus que difficile que lui a fait mener son mari flambeur, qui les a ruinés trois fois, la laissant affronter, seule, leurs créanciers Yakuzas.
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