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Mille-Etangs, ma famille

  • Marie-Pierre Perrein
2002
26

Synopsis

Que va-t-il advenir de l’étang de ma grand-mère à sa mort ? C’est l’automne, les hommes s’affairent autour de l’étang de ma grand-mère. Ils le débouchent. L’eau s’échappe dans le ruisseau voisin. À la Bertincôte, mes parents cimentent le carrelage de leur grande maison. C’est un héritage maternel dont ils profitent depuis leur récente retraite. Une semaine après son ouverture, l’étang est vide. Toute ma grande famille est là pour le pêcher. On récupère le poisson, on l’amène dans une ferme piscicole pour le vendre. C’est l’hiver, la Bertincôte est sous la neige. Un de mes cousins paternels achèterait bien notre étang. Mais, dans ma famille, on y est attaché, il fait partie du patrimoine. Au printemps, les hommes rebouchent l’étang. Ici, c’est la région des Mille-Étangs. À la Bertincôte, mon oncle explique qu’il habite ici, que chacun de ses frères et sœurs y ont un pied-à-terre, c’est un genre de mafia. Flash-back : avant, on habitait à cinq kilomètres de la Bertincôte, et puis, on a dû déménager à Besançon. Le choc campagne-ville fut cinglant. Il y a deux ans, mes parents sont revenus à leurs racines. Mon père et mon oncle achètent des poissons lors du vidage d’un étang et les libèrent dans le nôtre, presque rempli. Aujourd’hui, destination la maison de retraite, pour fêter les 90 ans de mémère. C’est l’été, l’étang est plein, c’est l’heure de la baignade… L’ami piscicole pense que pour garder l’étang dans la famille, il faudrait créer une SCI

Mots clés

  • Eau
  • Écologie
  • Famille
  • Faune
  • Mémoire
  • Pêche
  • Vie rurale

Que va-t-il advenir de l’étang de ma grand-mère à sa mort ? C’est l’automne, les hommes s’affairent autour de l’étang de ma grand-mère. Ils le débouchent. L’eau s’échappe dans le ruisseau voisin. À la Bertincôte, mes parents cimentent le carrelage de leur grande maison. C’est un héritage maternel dont ils profitent depuis leur récente retraite. Une semaine après son ouverture, l’étang est vide. Toute ma grande famille est là pour le pêcher. On récupère le poisson, on l’amène dans une ferme piscicole pour le vendre. C’est l’hiver, la Bertincôte est sous la neige. Un de mes cousins paternels achèterait bien notre étang. Mais, dans ma famille, on y est attaché, il fait partie du patrimoine. Au printemps, les hommes rebouchent l’étang. Ici, c’est la région des Mille-Étangs. À la Bertincôte, mon oncle explique qu’il habite ici, que chacun de ses frères et sœurs y ont un pied-à-terre, c’est un genre de mafia. Flash-back : avant, on habitait à cinq kilomètres de la Bertincôte, et puis, on a dû déménager à Besançon. Le choc campagne-ville fut cinglant. Il y a deux ans, mes parents sont revenus à leurs racines. Mon père et mon oncle achètent des poissons lors du vidage d’un étang et les libèrent dans le nôtre, presque rempli. Aujourd’hui, destination la maison de retraite, pour fêter les 90 ans de mémère. C’est l’été, l’étang est plein, c’est l’heure de la baignade… L’ami piscicole pense que pour garder l’étang dans la famille, il faudrait créer une SCI

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