Enregistrer au plus vrai, une inspiration poétique, sans se préoccuper du formalisme convenu. Parlant aux poètes, je dirai, un cinéma qui serait au cinéma ce que l’insomnie est au sommeil. Pour finir, imaginons la fin d’un film absolument captivante, tout à coup l’image quitte l’écran et se promène sur le mur voisin tout en commençant de s’effacer, et la salle de se lever pour n’en rien perdre… (Martial Raysse, juin 2008)