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Lettre à mon frère Guy Gilles, cinéaste trop tôt disparu

  • Luc Bernard
1999
75

Synopsis

Formulé comme une épitaphe, le titre du documentaire en annonce le contenu : un hommage intime et vibrant, à la deuxième personne du singulier, au cinéaste Guy Gilles (1940-1996), le frère aîné, le frère admiré. Pour retracer la fulgurance de sa trajectoire, Luc Bernard tresse interviews d’amis, d’acteurs (Juliette Gréco, Guy Bedos) et larges extraits de films (L’Amour à la mer, 1965, Nuit docile, 1987).

Loin d’expliquer l’œuvre par la vie, Luc Bernard en montre l’étroit entrelacement. Etymologiquement, la nostalgie c’est la “douleur causée par le retour”. Dans Le Clair de terre (1970), Guy Gilles raconte précisément le retour douloureux d’un jeune Parisien en Tunisie. Pied-noir, le cinéaste projette ainsi dans le personnage incarné par Patrick Jouané, le copain de toujours devenu double fictionnel dès le premier film, cette nostalgie qui le caractérisera de film en film. C’est d’ailleurs autour de cette notion de temps qui passe que Macha Méril oppose Guy Gilles à Godard, le premier ayant du cœur, le second uniquement un cerveau. Nombreux les grands noms envoûtés par le charme du cinéaste : les femmes-mères (Edwige Feuillère, Micheline Presle…), les femmes-amantes (Claire Nebout…), mais aussi de nombreux hommes, l’ambiguïté étant peut-être le moteur de cette séduction. Luc Bernard donne envie de (re)découvrir sans attendre un auteur qui filma en toute liberté.

(Teddy Lussi)

Mots clés

  • Gilles
  • Guy : 1940-1996

Formulé comme une épitaphe, le titre du documentaire en annonce le contenu : un hommage intime et vibrant, à la deuxième personne du singulier, au cinéaste Guy Gilles (1940-1996), le frère aîné, le frère admiré. Pour retracer la fulgurance de sa trajectoire, Luc Bernard tresse interviews d’amis, d’acteurs (Juliette Gréco, Guy Bedos) et larges extraits de films (L’Amour à la mer, 1965, Nuit docile, 1987).

Loin d’expliquer l’œuvre par la vie, Luc Bernard en montre l’étroit entrelacement. Etymologiquement, la nostalgie c’est la “douleur causée par le retour”. Dans Le Clair de terre (1970), Guy Gilles raconte précisément le retour douloureux d’un jeune Parisien en Tunisie. Pied-noir, le cinéaste projette ainsi dans le personnage incarné par Patrick Jouané, le copain de toujours devenu double fictionnel dès le premier film, cette nostalgie qui le caractérisera de film en film. C’est d’ailleurs autour de cette notion de temps qui passe que Macha Méril oppose Guy Gilles à Godard, le premier ayant du cœur, le second uniquement un cerveau. Nombreux les grands noms envoûtés par le charme du cinéaste : les femmes-mères (Edwige Feuillère, Micheline Presle…), les femmes-amantes (Claire Nebout…), mais aussi de nombreux hommes, l’ambiguïté étant peut-être le moteur de cette séduction. Luc Bernard donne envie de (re)découvrir sans attendre un auteur qui filma en toute liberté.

(Teddy Lussi)

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