Le bonheur dans 20 ans : Prague 1948-1968

  • Albert Knobler
1971
130min

Synopsis

Le film d’Albert Knobler retrace avec des documents d’archive l’histoire de la Tchécoslovaquie depuis l’entrée des troupes soviétiques, acclamées par toute la population, jusqu’à l’arrivée des chars soviétiques dans Prague sous les huées d’une foule interloquée et terrorisée.

Mots clés : 
  • Communisme
  • Histoire
  • Tchécoslovaquie

Un titre emprunté aux pancartes ironiques de ce printemps de Prague : « 1848, 1948, 2048 :  le bonheur dans 20 ans »…

Film perdu et retrouvé sur l’histoire de la Tchécoslovaquie entre 1948 et 1968. Le film d’Albert Knobler retrace avec des documents d’archive l’histoire de la Tchécoslovaquie depuis l’entrée des troupes soviétiques, acclamées par toute la population, jusqu’à l’arrivée des chars soviétiques dans Prague sous les huées d’une foule interloquée et terrorisée.

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« Le bonheur dans vingt ans » fut un échec. Déprimé, incompris, le réalisateur se suicida. Le film fut oublié, le négatif perdu.

Miraculeusement en 2001, Françoise London, la fille d’Artur et de Lise London retrouva une copie. Elle retrouva également un mixage de la version anglaise, commentée par Orson Welles.

Le film d’Albert Knobler retrace avec des documents d’archives l’histoire de la Tchécoslovaquie depuis l’entrée des troupes soviétiques acclamées par toute la population, jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Dubeck. Le film s’arrête avant l’arrivée des chars soviétiques dans Prague sous les huées d’une foule interloquée et terrorisée. Du coup de Prague au Printemps.

Le titre du film est emprunté aux pancartes ironiques de ce Printemps de Prague : 1848 : Le Bonheur dans 20 ans, 1948 : Le Bonheur dans 20 ans, 2048 : Le Bonheur dans 20 ans.

La sortie du film en 1971 fut très controversée : même si Pierre Daix dans Le Nouvel Observateur et Raymond Aron dans Le Figaro ont souligné la force et la beauté de ce film, l’ensemble de la presse et notamment Le Monde ont condamné le film « d’anticommunisme primaire ».
« Le bonheur dans vingt ans » fut un échec. Déprimé, incompris, le réalisateur se suicida. Le film fut oublié, le négatif perdu.

Miraculeusement en 2001, Françoise London, la fille d’Artur et de Lise London retrouva une copie. Elle retrouva également un mixage de la version anglaise, commentée par Orson Welles.

Pour retracer cette vingtaine d’années, le réalisateur, qui fut l’assistant de Fréderic Rossif pour « Mourir à Madrid » a examiné en toute liberté 200 000 mètres de bandes d’actualités et de films de propagandes pendant le printemps 1968. Il en a rapporté a Paris 25 000 mètres pour faire le montage du film. De son côté Kostas Papaioannou, professeur à l’Ecole pratique des Hautes Etudes, réunissait les éléments sonores d’où sont tirés les textes des commentaires dits par Michel Bouquet.

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