Rage, tendresse, violence… Si Karim Dridi vénère la poésie de Vigo dans “L’Atalante” et l’écriture basée sur le jazz de Cassavetes dans “Shadows”, c’est avant tout la matière “humaine” qui l’inspire, et les mouvements de la vie qu’enregistre sa “caméra qui marche sur deux pieds”. Sous la violence des personnages nocturnes de “Pigalle” se cache celui de la lumineuse grand-mère arabe de “Bye-Bye”.