Victor Kossakovski a rassemblé trois films qui forment un triptyque de la tendresse aux trois âges de la vie. – Pavel et Lyalya (Romance de Jérusalem), 1998, 30 minutes : Pavel et Lyalya ont donné autrefois à Saint-Pétersbourg des cours de réalisation à Victor Kossakovsky. Il y a cinq ans, ce couple de juifs russes a émigré en Israël. Le vieil homme est très malade et a besoin en permanence des soins de sa chère Lyala. Celle-ci fait front 24 heures sur 24, malgré sa fatigue. Elle aime allumer deux bougies qui symbolisent leurs deux vies. Laquelle s’éteindra la première ? Elle choisit toujours la plus grosse pour Pavel… – Sergueï et Natacha (Romance provinciale), 2000, 20 minutes : Ils ont à peine 20 ans et veulent se marier. Ils ne sont pas encore tout à fait adultes ni autonomes. Les familles prennent tout en mains, mais la célébration des noces reste un grand moment : le repas, les toasts, les cadeaux, le bal… – Sacha et Katya (Jardin d’enfants), 2000, 52 minutes : Ils sont ensembles au jardin d’enfants, mais Sacha va passer à la “grande école”. Katia l’aime à la folie, mais Sacha aime aussi Arina. Katia est triste et jalouse, c’est son premier chagrin d’amour. Parallèlement, le jardin d’enfants fête son cinquantenaire. Parents et enseignants ont préparé des festivités qui semblent grotesques face à la délicatesse des sentiments exprimés par les petits.
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