Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Jacques Rivette, le veilleur

  • Claire Denis
1990
125

Synopsis

En compagnie de Serge Daney, Jacques Rivette joue avec franchise le jeu du portrait dans un film en deux parties : 1- Le Jour, 2- La Nuit. Ils abordent les débuts de la bande des 4 (Truffaut, Godard, Rohmer, Rivette) et les rendez-vous quotidiens aux Cahiers du cinéma avec André Bazin. Puis ils parlent de ses films dont des extraits sont présentés : Paris nous appartient (1960), L’Amour fou (1968), Out 1 (1971-1972)…

Rivette reconnaît sa dette à l’égard de Truffaut, qui l’a soutenu lors de son premier film, et compare l’importance de la Nouvelle Vague pour le cinéma à celle de l’Impressionnisme en peinture. Il s’explique aussi sur son refus de morceler les corps dans ses cadrages. Il esquisse une théorie du plot, intraduisible, qui se rapprocherait du complot ou de la pelote dont on dénoue les fils. Faire un film serait, selon lui, comme apercevoir un objet dont on a déterré un petit bout et qu’il faut sortir de terre sans trop l’abîmer. Cette idée paradoxale l’aide à avancer dans la réalisation de ses films dont il n’écrit jamais vraiment le scénario à l’avance. Dans une séquence émouvante, Bulle Ogier, qui a fait avec lui six films en vingt ans, parle de sa relation exceptionnelle avec ce metteur en scène secret.

(Dominique Villain)

Mots clés

  • Jacques
  • Rivette

En compagnie de Serge Daney, Jacques Rivette joue avec franchise le jeu du portrait dans un film en deux parties : 1- Le Jour, 2- La Nuit. Ils abordent les débuts de la bande des 4 (Truffaut, Godard, Rohmer, Rivette) et les rendez-vous quotidiens aux Cahiers du cinéma avec André Bazin. Puis ils parlent de ses films dont des extraits sont présentés : Paris nous appartient (1960), L’Amour fou (1968), Out 1 (1971-1972)…

Rivette reconnaît sa dette à l’égard de Truffaut, qui l’a soutenu lors de son premier film, et compare l’importance de la Nouvelle Vague pour le cinéma à celle de l’Impressionnisme en peinture. Il s’explique aussi sur son refus de morceler les corps dans ses cadrages. Il esquisse une théorie du plot, intraduisible, qui se rapprocherait du complot ou de la pelote dont on dénoue les fils. Faire un film serait, selon lui, comme apercevoir un objet dont on a déterré un petit bout et qu’il faut sortir de terre sans trop l’abîmer. Cette idée paradoxale l’aide à avancer dans la réalisation de ses films dont il n’écrit jamais vraiment le scénario à l’avance. Dans une séquence émouvante, Bulle Ogier, qui a fait avec lui six films en vingt ans, parle de sa relation exceptionnelle avec ce metteur en scène secret.

(Dominique Villain)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

No results found.

D'autres pépites du monde documentaire