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Hollywood, le règne des séries

  • Loïc Prigent
  • Olivier Joyard
2005
54

Synopsis

Du nécessaire “pitch” pour séduire une chaîne au tournage de “Eyes”, série avortée, d’une séance d’écriture de “The Shield” à la projection triomphale du dernier épisode de “Friends”, Olivier Joyard et Loïc Prigent se penchent sur le fulgurant succès des séries américaines. À partir d’interviews et d’extraits commentés, ils montrent leur impact sur la société à qui elles offrent à la fois un reflet et un modèle à suivre. La télévision a changé la façon de raconter des histoires, permettant notamment de développer des personnages sur la durée et de leur créer une mémoire : ainsi de John Carter, jeune interne gauche dans “Urgences”, qui grandit et s’affermit au cours des saisons. Construction chorale, gestion des rebondissements, la série est un art de scénariste, comme le révèle l’analyse du pilote d’”Everwood”. L’audace formelle est pourtant de mise. “24h chrono”, avec une utilisation novatrice de la caméra à l’épaule et du flou, a su imposer son style propre. À la manière des studios de cinéma dans les années 1970, les chaînes câblées ont permis l’éclosion de nouveaux talents qui s’affranchissent des codes et des tabous. “Sex and the city” aborde le sexe de façon inédite, tandis que “Les Soprano”, qui n’aurait pu être qu’un banal film de gangsters au cinéma, est, sur petit écran, un espace d’expérimentation. Les séries sont aujourd’hui “l’Eldorado créatif” que le cinéma hollywoodien ne sait plus être.

Mots clés

Du nécessaire “pitch” pour séduire une chaîne au tournage de “Eyes”, série avortée, d’une séance d’écriture de “The Shield” à la projection triomphale du dernier épisode de “Friends”, Olivier Joyard et Loïc Prigent se penchent sur le fulgurant succès des séries américaines. À partir d’interviews et d’extraits commentés, ils montrent leur impact sur la société à qui elles offrent à la fois un reflet et un modèle à suivre. La télévision a changé la façon de raconter des histoires, permettant notamment de développer des personnages sur la durée et de leur créer une mémoire : ainsi de John Carter, jeune interne gauche dans “Urgences”, qui grandit et s’affermit au cours des saisons. Construction chorale, gestion des rebondissements, la série est un art de scénariste, comme le révèle l’analyse du pilote d'”Everwood”. L’audace formelle est pourtant de mise. “24h chrono”, avec une utilisation novatrice de la caméra à l’épaule et du flou, a su imposer son style propre. À la manière des studios de cinéma dans les années 1970, les chaînes câblées ont permis l’éclosion de nouveaux talents qui s’affranchissent des codes et des tabous. “Sex and the city” aborde le sexe de façon inédite, tandis que “Les Soprano”, qui n’aurait pu être qu’un banal film de gangsters au cinéma, est, sur petit écran, un espace d’expérimentation. Les séries sont aujourd’hui “l’Eldorado créatif” que le cinéma hollywoodien ne sait plus être.

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