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Histoire(s) du cinéma : seul le cinéma, fatale beauté. 2

  • Jean-Luc Godard
1998
54

Synopsis

« Citant, juxtaposant, triturant, célébrant le 7e art comme une synthèse des six autres, Godard refait le XXe siècle en un vertigineux rébus.
Jean-Luc Godard a travaillé à ces « Histoire(s) » pendant dix ans. Seul ou presque. Coupant, triturant, agrégeant des centaines d’enregistrements vidéos archivés par ses soins.
Les idées qui président à cette anthologie très spéciale sont simples : seul le cinéma, septième et dernier art, est capable de chapeauter et de mettre en regard tous les autres, toutes les formes antérieures de création ; seul le cinéma est capable de raconter notre siècle puisque l’histoire de l’un se confond avec celle de l’autre. » (Télérama)

Car encore, puisqu’il avait voulu imiter le mouvement de la vie, il était normal, il était logique que l’industrie du film se soit d’abord vendue à l’industrie de la mort.

Ô, combien de scénarios sur un nouveau-né, sur une fleur qui pousse, mais combien sur des rafales de mitraillettes. Parce que voilà ce qui s’est passé.

La photographie aurait pu être inventée en couleurs. Elles existaient. Mais voilà, au petit matin du vingtième siècle, les techniques ont décidé de reproduire la vie. On inventa donc la photographie. Mais comme la morale était encore forte, et qu’on se préparait à retirer à la vie jusqu’à son identité, on porta le deuil de cette mise à mort.

Et c’est avec les couleurs du deuil, le noir et le blanc, que la photo se mit à exister.

Mots clés

« Citant, juxtaposant, triturant, célébrant le 7e art comme une synthèse des six autres, Godard refait le XXe siècle en un vertigineux rébus.
Jean-Luc Godard a travaillé à ces « Histoire(s) » pendant dix ans. Seul ou presque. Coupant, triturant, agrégeant des centaines d’enregistrements vidéos archivés par ses soins.
Les idées qui président à cette anthologie très spéciale sont simples : seul le cinéma, septième et dernier art, est capable de chapeauter et de mettre en regard tous les autres, toutes les formes antérieures de création ; seul le cinéma est capable de raconter notre siècle puisque l’histoire de l’un se confond avec celle de l’autre. » (Télérama)

 

Car encore, puisqu’il avait voulu imiter le mouvement de la vie, il était normal, il était logique que l’industrie du film se soit d’abord vendue à l’industrie de la mort.

Ô, combien de scénarios sur un nouveau-né, sur une fleur qui pousse, mais combien sur des rafales de mitraillettes. Parce que voilà ce qui s’est passé.

La photographie aurait pu être inventée en couleurs. Elles existaient. Mais voilà, au petit matin du vingtième siècle, les techniques ont décidé de reproduire la vie. On inventa donc la photographie. Mais comme la morale était encore forte, et qu’on se préparait à retirer à la vie jusqu’à son identité, on porta le deuil de cette mise à mort.

Et c’est avec les couleurs du deuil, le noir et le blanc, que la photo se mit à exister.

 

 

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