Leïla a 27 ans. Elle a grandi à Hautepierre, elle a vécu et travaillé à Hautepierre. Leïla aime Hautepierre et Hautepierre aime Leïla. À Hautepierre tout le monde connaît Leïla. Et Leïla connaît tout le monde.
Mais Leïla a poussé dans Hautepierre comme une plante sauvage. Indomptable et indomptée. Alors Leïla s’en va. Nostalgique et fière de sa mémoire, elle avoue sa lassitude, sa fragilité. Trop lourd à porter : « quand on aime Hautepierre, on quitte Hautepierre. Pas parce qu’on y vit mal mais parce que ça fait trop mal. »
Ce film est présenté sur le DVD Hautepierre triptyque, avec Mémoire d’une cité promise et Filles de Hautepierre.