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Habitations légèrement modifiées

  • Guillaume Meigneux
2013
76

Synopsis

Guillaume Meigneux suit sur de longs mois les transformations de la Tour Bois-le-Prêtre, construite en 1962 dans le 17e arrondissement en bordure du périphérique parisien. Observant les aléas de la vie des habitants maintenus dans leurs logements pendant toute la durée des travaux, le film se fait l’écho du choix audacieux, politique et architectural, d’une rénovation radicale et participative, préférée en 2009 à la démolition du HLM.

Loin de célébrer le geste architectural – les concepteurs-architectes Druot, Lacaton et Vassal ne sont cités qu’au générique – le réalisateur vante l’architecture légitimée par l’appropriation de ses usagers. Avant, pendant et après les travaux, il recueille les désirs, angoisses, espoirs, hantises, engouements ou résistances des habitants, certains hauts en couleur, face à cette réhabilitation destinée à améliorer leurs conditions de vie mais qui les bouscule car elle touche à l’intime. Paroles et intérieurs diversifiés démentent ici le préjugé qui associe grand ensemble avec anonymat et uniformisation : transformer la Tour Bois-le-Prêtre, c’est préserver un lieu de vie, un cadre de relations aux autres et à la ville. Au fil des déplacements complexes des meubles et objets familiers, des espaces restructurés, de l’adjonction en façade des jardins d’hiver et des balcons, la vue et la lumière des logements changent peu à peu, tirant parti de cette barre survivante devenue belvédère.

(Laurence Wavrin)

Mots clés

Guillaume Meigneux suit sur de longs mois les transformations de la Tour Bois-le-Prêtre, construite en 1962 dans le 17e arrondissement en bordure du périphérique parisien. Observant les aléas de la vie des habitants maintenus dans leurs logements pendant toute la durée des travaux, le film se fait l’écho du choix audacieux, politique et architectural, d’une rénovation radicale et participative, préférée en 2009 à la démolition du HLM.

Loin de célébrer le geste architectural – les concepteurs-architectes Druot, Lacaton et Vassal ne sont cités qu’au générique – le réalisateur vante l’architecture légitimée par l’appropriation de ses usagers. Avant, pendant et après les travaux, il recueille les désirs, angoisses, espoirs, hantises, engouements ou résistances des habitants, certains hauts en couleur, face à cette réhabilitation destinée à améliorer leurs conditions de vie mais qui les bouscule car elle touche à l’intime. Paroles et intérieurs diversifiés démentent ici le préjugé qui associe grand ensemble avec anonymat et uniformisation : transformer la Tour Bois-le-Prêtre, c’est préserver un lieu de vie, un cadre de relations aux autres et à la ville. Au fil des déplacements complexes des meubles et objets familiers, des espaces restructurés, de l’adjonction en façade des jardins d’hiver et des balcons, la vue et la lumière des logements changent peu à peu, tirant parti de cette barre survivante devenue belvédère.

(Laurence Wavrin)

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