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Georges Rousse, la lumière et la ruine

  • Gilles Perru
1999
21

Synopsis

Portrait d’un artiste solitaire et patient, amoureux de la friche industrielle comme mémoire des lieux de son enfance. La caméra déambule dans une usine désaffectée, sur les pas de Georges Rousse équipé d’un appareil photo. Il dévoile les étapes constitutives de son travail illusionniste : la construction d’un espace imaginaire comme métaphore de l’objectif.

Depuis 1982, Georges Rousse (né en 1947) explore des lieux en cours de démolition qu’il modifie le temps d’une photographie. Avec, pour support conceptuel, le dessin préparatoire qui organise la lumière et, pour support spatial, l’architecture du lieu qu’il transforme en perçant des cloisons et en badigeonnant les murs de couleurs pures, traitées en aplats. Les carrés et rectangles ainsi obtenus constituent une grille colorée qui s’interpose entre le regard du spectateur et l’espace réel. Le cliché photographique final, seul témoin de l’espace reconstruit par le désir de l’artiste, fige le lieu dans l’oeuvre. Ainsi, sans nostalgie aucune, Georges Rousse peut s’en aller…

(Annick Spay)

Mots clés

  • disparition
  • Georges
  • Rousse

Portrait d’un artiste solitaire et patient, amoureux de la friche industrielle comme mémoire des lieux de son enfance. La caméra déambule dans une usine désaffectée, sur les pas de Georges Rousse équipé d’un appareil photo. Il dévoile les étapes constitutives de son travail illusionniste : la construction d’un espace imaginaire comme métaphore de l’objectif.

Depuis 1982, Georges Rousse (né en 1947) explore des lieux en cours de démolition qu’il modifie le temps d’une photographie. Avec, pour support conceptuel, le dessin préparatoire qui organise la lumière et, pour support spatial, l’architecture du lieu qu’il transforme en perçant des cloisons et en badigeonnant les murs de couleurs pures, traitées en aplats. Les carrés et rectangles ainsi obtenus constituent une grille colorée qui s’interpose entre le regard du spectateur et l’espace réel. Le cliché photographique final, seul témoin de l’espace reconstruit par le désir de l’artiste, fige le lieu dans l’oeuvre. Ainsi, sans nostalgie aucune, Georges Rousse peut s’en aller…

(Annick Spay)

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