Un film à la fois audacieux et provocateur, basé sur des faits réels : l’affaire du VIH de Groningue (Pays-Bas) dans laquelle trois hommes en ont drogué d’autres, les infectant ainsi avec leur propre sang porteur du VIH.

Est-ce que les scènes qui ont l’allure de vrais reportages reprennent des archives réelles ? Avez-vous pu vous procurer les retranscriptions ?
Dans la scène d’ouverture, où une femme place toute une série d’objets sur une table, certains appartiennent en effet à l’affaire, et il y a bel et bien eu une conférence de presse du même genre, mais d’autres objets n’ont rien à voir, comme le CD de George Michael ou le paquet de chips [rires]. Ça c’est n’importe quoi, mais c’est que je voulais vraiment tout voir à la fois de l’intérieur et de l’extérieur : qu’est-ce qui constitue vraiment une preuve et qu’est-ce qui n’est que le fait de notre perception ? C’est une des raisons pour lesquelles je voulais présenter tout cela comme une fiction. Feastn’est pas un documentaire fictionnalisé. Ce n’est pas tant que ça un récit de ce qui s’est vraiment passé. C’est une série de propositions.
Entrevue réalisée par Marta Balaga pour le média cineeurope.org


