À la fin des années 1980, la réalisatrice a suivi et filmé des groupes de punk en Hongrie, à Budapest. Vingt ans plus tard, elle part à leur rencontre. Les images du passé et du présent se mêlent. Dans les scènes de concerts, de jeunes punks de vingt ans arborant iroquoise, cheveux teints, jeans troués, ongles et lèvres noires pour les filles, rugissent leur révolte contre le système communiste. Les jeunes d’autrefois ont aujourd’hui la quarantaine. Assagi ou révolté, chacun replonge dans son passé pour mieux réfléchir au « no future » dans lequel ils se sont finalement, bon gré, mal gré, installés.