En mars 1996, lorsque les familles africaines sont évacuées de l’église Saint-Ambroise et regroupées au gymnase Japy, Jacques Kébadian commence à filmer pour témoigner.
Six mois durant, il suit ces exilés dans les lieux de leur quarantaine et s’attache à l’un deux, Dodo Wagué, originaire du Mali.
Dodo, entouré des siens devient la figure centrale de ce film et sa personnalité s’affirme tout au long de la lutte. Lorsque, enfin muni de papiers, il peut rentrer au Mali rendre visite à sa famille, la caméra est présente et livre, à cette occasion, l’autre versant de l’histoire.