La base aérienne de Drachenbronn est atypique, sans piste d’atterrissage, ni Marge, ni hélicoptère. À peine distingue-t-on, quand on pénètre dans certaines parties du massif forestier, deux radars relativement discrets. Voilà un site qui est ni plus ni moins qu’une véritable ville souterraine, truffée d’éléments de haute technologie, intégrant des centaines de personnes qui travaillent ainsi comme des fourmis, sous terre, et se relaient 24h/24, pour surveiller une partie de l’espace aérien français…
Parmi elles, de plus en plus de femmes en uniforme, qui sont entrées dans l’Armée de l’Air ces dernières années, et bousculent doucement un corps d’armée et une hiérarchie très masculine.
Voilà une base qui, depuis un certain 11 septembre, a conquis une importance stratégique majeure, et qui doit être capable d’identifier et d’accompagner n’importe quel aéronef survolant le territoire français… S’en suivent une kyrielle de questions…
Comment a-t-elle géré l’accident du Mont Sainte-Odile, relativement proche géographiquement parlant ? Comment aurait-elle réagi si Ben Laden avait décidé de prendre Paris pour cible ?
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