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Double – Blind

  • Greg Shephard
  • Sophie Calle
1992
74'

Synopsis

En 1992, Sophie Calle et celui qui pourrait être son amant, Greg Shephad, traversent les Etats-Unis en voiture, caméra au poing, pour un film à deux voix. Ce “road movie”, qui devait être l’occasion de retrouvailles -et se finira d’ailleurs par un mariage de pacotille- est en fait marqué par l’impossibilité du dialogue, et se donne davantage comme un voyage au cour du désabusement amoureux.

Il y a bien, au beau milieu du voyage, cet arrêt inquiétant en pleine Amérique réactionnaire, le Middle West probablement. Mais à part ça, le pays que Calle et Shephard traversent n’est qu’un pays de restoroutes, de garages et de motels. C’est le plus souvent à l’avant d’une vieille Cadillac qu’ils se filment l’un l’autre, et commentent en alternance l’impossible situation dans laquelle ils se retrouvent. Lui n’est venu que pour mieux lui échapper, elle pour l’accaparer. Entre eux, le dialogue ne prend jamais le pas sur cet échange de voix “off”, expression de deux intériorités enferrées dans la solitude. Le film ressemble davantage à un roman-photo, raconté au discours indirect, au détriment des scènes “in vivo”, rares éclaircies dans cette fuite en avant.

Mots clés

  • Amour
  • Art
  • États-Unis
  • Road-trip

En 1992, Sophie Calle et celui qui pourrait être son amant, Greg Shephad, traversent les Etats-Unis en voiture, caméra au poing, pour un film à deux voix. Ce “road movie”, qui devait être l’occasion de retrouvailles -et se finira d’ailleurs par un mariage de pacotille- est en fait marqué par l’impossibilité du dialogue, et se donne davantage comme un voyage au cour du désabusement amoureux.

Il y a bien, au beau milieu du voyage, cet arrêt inquiétant en pleine Amérique réactionnaire, le Middle West probablement. Mais à part ça, le pays que Calle et Shephard traversent n’est qu’un pays de restoroutes, de garages et de motels. C’est le plus souvent à l’avant d’une vieille Cadillac qu’ils se filment l’un l’autre, et commentent en alternance l’impossible situation dans laquelle ils se retrouvent. Lui n’est venu que pour mieux lui échapper, elle pour l’accaparer. Entre eux, le dialogue ne prend jamais le pas sur cet échange de voix “off”, expression de deux intériorités enferrées dans la solitude. Le film ressemble davantage à un roman-photo, raconté au discours indirect, au détriment des scènes “in vivo”, rares éclaircies dans cette fuite en avant.

 

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