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Dolo, le dernier Dogon

  • Emérance Dubas
2002
42

Synopsis

Réalisé au Mali, ce documentaire nous emmène sur les lieux où vit et travaille le sculpteur dogon, Amahiguéré Dolo (né en 1955). A Ségou, nous le découvrons au travail dans son atelier ou recherchant les bois propices à la réalisation de ses sculptures. Un voyage vers les falaises de Bandiagara nous convie à une fête organisée dans son village natal, où il montre ses oeuvres pour la première fois. A l’issue de ses études à l’école des Beaux-Arts de Bamako, Amahiguéré Dolo est nommé dans un Musée de Gao, aux portes du Sahara. Après une rencontre décisive – annoncée par la divination – avec un peintre catalan, il quitte la fonction publique pour se consacrer pleinement à son art. En tant que sculpteur, Amahiguéré Dolo a dû opérer deux transgressions: rompre la loi Dogon qui le destinait à devenir agriculteur comme son père et s’écarter de la statuaire traditionnelle façonnée par les forgerons en créant des formes personnelles. Ses oeuvres, réalisées à partir de troncs et racines d’arbres morts ou secs – jamais d’arbres vivants -, n’ont pas de fonction rituelle mais sont profondément inspirées par l’univers Dogon dont elles manifestent une manière de penser et de consevoir le monde.

Mots clés

Réalisé au Mali, ce documentaire nous emmène sur les lieux où vit et travaille le sculpteur dogon, Amahiguéré Dolo (né en 1955). A Ségou, nous le découvrons au travail dans son atelier ou recherchant les bois propices à la réalisation de ses sculptures. Un voyage vers les falaises de Bandiagara nous convie à une fête organisée dans son village natal, où il montre ses oeuvres pour la première fois. A l’issue de ses études à l’école des Beaux-Arts de Bamako, Amahiguéré Dolo est nommé dans un Musée de Gao, aux portes du Sahara. Après une rencontre décisive – annoncée par la divination – avec un peintre catalan, il quitte la fonction publique pour se consacrer pleinement à son art. En tant que sculpteur, Amahiguéré Dolo a dû opérer deux transgressions: rompre la loi Dogon qui le destinait à devenir agriculteur comme son père et s’écarter de la statuaire traditionnelle façonnée par les forgerons en créant des formes personnelles. Ses oeuvres, réalisées à partir de troncs et racines d’arbres morts ou secs – jamais d’arbres vivants -, n’ont pas de fonction rituelle mais sont profondément inspirées par l’univers Dogon dont elles manifestent une manière de penser et de consevoir le monde.

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