Début 2011, alors que le mouvement démocratique triomphe en Tunisie, il tourne court en Algérie. Les émeutes de la jeunesse populaire n’embrayent pas sur le changement espéré. Lamine Ammar-Khodja tient la chronique intime de cet enlisement, une chronique où le cafard – au propre comme au figuré – rôde partout. Reprenant les mots de Camus, l’un des inspirateurs de son film, il évoque “le cri d’un homme jeune et désorienté cherchant une issue.”