Oreste, Ariane, Thérèse et Eurydice, sèves qui voyagent dans notre profond, qui apparaissent au seuil du rêve. Recueillis comme des fragments de pierre, comme des débris d’un ciel éclaté. Comme des mondes de lumière lointaine, des lambeaux d’une étoffe déchirée dans lesquels nous pouvons encore nous envelopper. Une danse de signes, générée par la matière, pulsions de corps qui naissent de la terre et y gravent une trace. « Si le mythe est le rêve de l’humanité, le rêve est le mythe de l’homme » (Joseph Campbell)