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Contre la montre… Jerzy Skolimowski, peintre, poète, cinéaste

  • Damien Bertrand
2003
52

Synopsis

En exergue, une déclaration de Jerzy Skolimowski, dans laquelle il exprime la douleur de l’exil. L’interdiction de « Haut les mains ! » l’obligea, en effet, à quitter définitivement la Pologne en 1967 et à vivre « en gitan ». L’interview du cinéaste, peintre et poète, cadré en plan serré devant l’une de ses toiles, est entrecoupée d’extraits de ses films et de lectures en voix off de ses poèmes.

Si l’entretien n’aborde pas la question de l’exil, elle le vêt néanmoins d’un voile d’un noir identique aux toiles du cinéaste, découvertes en fin de documentaire dans une exposition. L’œuvre multiforme de Skolimowski n’est pas pour autant tournée vers la mort ; à l’image de Jeremy Irons, qui se démène pour manger à sa faim dans « Travail au noir » (1982), l’artiste décrit avant tout sa lutte pour exister. Avec cet ancien boxeur, la métaphore est souvent sportive. Il évoque ainsi le combat mené contre son côté sombre et la vie qui court trop vite : très beau, ce moment où il se met en garde, les poings serrés, et regarde la caméra d’un œil torve. De même, il entend saisir les moments de l’existence où tout peut encore basculer. Pied de nez au critique du « New York Times » qui avait éreinté « Rysopis » en 1965, le documentaire en cite intégralement la séquence la plus polémique, une longue descente dans des escaliers où le personnage peut encore décider de ne pas s’engager dans l’armée.

Mots clés

En exergue, une déclaration de Jerzy Skolimowski, dans laquelle il exprime la douleur de l’exil. L’interdiction de « Haut les mains ! » l’obligea, en effet, à quitter définitivement la Pologne en 1967 et à vivre « en gitan ». L’interview du cinéaste, peintre et poète, cadré en plan serré devant l’une de ses toiles, est entrecoupée d’extraits de ses films et de lectures en voix off de ses poèmes.

Si l’entretien n’aborde pas la question de l’exil, elle le vêt néanmoins d’un voile d’un noir identique aux toiles du cinéaste, découvertes en fin de documentaire dans une exposition. L’œuvre multiforme de Skolimowski n’est pas pour autant tournée vers la mort ; à l’image de Jeremy Irons, qui se démène pour manger à sa faim dans « Travail au noir » (1982), l’artiste décrit avant tout sa lutte pour exister. Avec cet ancien boxeur, la métaphore est souvent sportive. Il évoque ainsi le combat mené contre son côté sombre et la vie qui court trop vite : très beau, ce moment où il se met en garde, les poings serrés, et regarde la caméra d’un œil torve. De même, il entend saisir les moments de l’existence où tout peut encore basculer. Pied de nez au critique du « New York Times » qui avait éreinté « Rysopis » en 1965, le documentaire en cite intégralement la séquence la plus polémique, une longue descente dans des escaliers où le personnage peut encore décider de ne pas s’engager dans l’armée.

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