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Claude Simon

  • Roland Allard
1988
43

Synopsis

La collection Les Hommes-livres comporte vingt portraits d’écrivains. Jérôme Prieur, écrivain et réalisateur de documentaires a été pour l’Ina directeur de cette collection. Ces portraits sont souvent des dialogues et à chaque fois les intermédiaires, écrivains, réalisateurs, critiques littéraires, éditeurs ou universitaires sont des familiers de l’œuvre capables de communiquer leur passion de lecteur.

“Je suis maintenant un vieil homme et, comme beaucoup d’habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été mouvementée”, disait Claude Simon dans son Discours de Stockholm, en décembre 1985. Révolution espagnole, Seconde Guerre mondiale, camps de prisonniers, évasions, maladies, voyages : de ces composantes, brièvement évoquées, d’une vie “assez mouvementée”, le prix Nobel de littérature se refusait à tirer d’autre conclusion que celle-ci : “Je n’ai encore, à soixante-douze ans, découvert aucun sens à tout cela. Comme on voit, je n’ai rien à dire, au sens sartrien de cette expression.” Filmer trois journées d’entretiens avec Claude Simon, dans sa maison de Salses, doit tenir compte de cette donnée fondamentale : l’écrivain n’a “rien à dire”.

Mots clés

La collection Les Hommes-livres comporte vingt portraits d’écrivains. Jérôme Prieur, écrivain et réalisateur de documentaires a été pour l’Ina directeur de cette collection. Ces portraits sont souvent des dialogues et à chaque fois les intermédiaires, écrivains, réalisateurs, critiques littéraires, éditeurs ou universitaires sont des familiers de l’œuvre capables de communiquer leur passion de lecteur.

“Je suis maintenant un vieil homme et, comme beaucoup d’habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été mouvementée”, disait Claude Simon dans son Discours de Stockholm, en décembre 1985. Révolution espagnole, Seconde Guerre mondiale, camps de prisonniers, évasions, maladies, voyages : de ces composantes, brièvement évoquées, d’une vie “assez mouvementée”, le prix Nobel de littérature se refusait à tirer d’autre conclusion que celle-ci : “Je n’ai encore, à soixante-douze ans, découvert aucun sens à tout cela. Comme on voit, je n’ai rien à dire, au sens sartrien de cette expression.” Filmer trois journées d’entretiens avec Claude Simon, dans sa maison de Salses, doit tenir compte de cette donnée fondamentale : l’écrivain n’a “rien à dire”.

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