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Chine et le réel (La)

  • Alain Mazars
2011
59

Synopsis

A Pékin, rencontre avec les cinéastes Wang Xiaoshuai (né en 1966), Wang Bing (1967) et Jia Zhang Ke (1970), qui s’inscrivent dans le courant d’un cinéma indépendant né dans les années 1990, entre fiction et documentaire, marqué par les événements de Tian Anmen et les bouleversements de la société chinoise depuis les années 1980. Alain Mazars conclut avec Zhang Yuan (né en 1963), qui a ouvert le feu avec Mama (1990) et Beijing Bastards (1993).

Montrer les mutations de la société depuis la Révolution culturelle jusqu’à la spectaculaire libéralisation économique, tel est le but avoué de cette génération de cinéastes. “Le réel est une force vitale pour le cinéma”, dit Wang Bing, dont les films scrutent le passé communiste (Fengming, chronique d’une femme chinoise, 2007, Le Fossé, 2010) ou la transition vers une économie de marché (A l’ouest des rails, 2001). Jia Zhang Ke s’attache plus à la géographie des territoires modifiés : le barrage des Trois-Gorges (Still Life, 2006), le monde miniaturisé en un parc d’attractions (The World, 2004) ou encore 24 City (2008), une ancienne usine qui disparaît au profit d’un complexe immobilier. Wang Xiaoshuai, quant à lui, se penche sur des études de mœurs : une prise d’otage désespérée (Chongqing Blues, 2010), l’éclatement d’Une Famille chinoise (2007), l’exode vers les grandes villes (Shanghai Dreams, 2005), qui font état pour lui du chaos de la société chinoise.

(Pierre Eugène)

Mots clés

A Pékin, rencontre avec les cinéastes Wang Xiaoshuai (né en 1966), Wang Bing (1967) et Jia Zhang Ke (1970), qui s’inscrivent dans le courant d’un cinéma indépendant né dans les années 1990, entre fiction et documentaire, marqué par les événements de Tian Anmen et les bouleversements de la société chinoise depuis les années 1980. Alain Mazars conclut avec Zhang Yuan (né en 1963), qui a ouvert le feu avec Mama (1990) et Beijing Bastards (1993).

Montrer les mutations de la société depuis la Révolution culturelle jusqu’à la spectaculaire libéralisation économique, tel est le but avoué de cette génération de cinéastes. “Le réel est une force vitale pour le cinéma”, dit Wang Bing, dont les films scrutent le passé communiste (Fengming, chronique d’une femme chinoise, 2007, Le Fossé, 2010) ou la transition vers une économie de marché (A l’ouest des rails, 2001). Jia Zhang Ke s’attache plus à la géographie des territoires modifiés : le barrage des Trois-Gorges (Still Life, 2006), le monde miniaturisé en un parc d’attractions (The World, 2004) ou encore 24 City (2008), une ancienne usine qui disparaît au profit d’un complexe immobilier. Wang Xiaoshuai, quant à lui, se penche sur des études de mœurs : une prise d’otage désespérée (Chongqing Blues, 2010), l’éclatement d’Une Famille chinoise (2007), l’exode vers les grandes villes (Shanghai Dreams, 2005), qui font état pour lui du chaos de la société chinoise.

(Pierre Eugène)

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