Ce fut comme un coup de tonnerre: après Seattle en décembre 99, les sommets des grands de ce monde furent systématiquement troublés. : FMI, Banque Mondiale, G8, Sommets Européens, Forum Économique Mondial, Washington, Philadelphie, Melbourne, Davos, Seoul, Prague, Nice, (re)Davos, Québec, Naples, Gènes etc…
Les Châteaux du capitalisme a rencontré des acteurs et actrices des événements de Pragues, Nice et Davos et a fixé le déroulement des événements. Antimondialisation, antiglobalisation ou tout simplement anti-capitalistes, ces activistes essayent de réinventer les formes de contestations politiques en y redosant un certain sens du plaisir et un certain sens de la colère.
En brisant le fatalisme ambiant du début des années 90, cette nouvelle génération a déjà redonné quelques outils à une remise en cause du système de ce monde.
Les Châteaux du capitalisme est un film politique qui aborde l’atmosphère de ces forts moments de contestations, des espoirs qu’ils suscitent ainsi que des différences qui l’enrichissent ou/et le précisant. Ce mouvement continue à se construire.
Les Châteaux du capitalisme tente de frayer une place à quelques débats : qui sont ces participants et participants, que veulent-ils, que veulent-elles, de quel moyens se dotent-ils, se dotent-elles, comment faire face à …
Ni film d’action ni film d’amour, un peu d’horreur, souvent de combat, quelquefois drôle ou émouvant, rarement complaisant, Les Châteaux du capitalisme est un film indépendant qui tente de piquer, voire de déranger, et c’est tant mieux.
