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By the Ways, a Journey with William Eggleston

  • Cédric Laty
  • Vincent Gérard
2007
87

Synopsis

Entre Memphis (où il est né en 1939), la Nouvelle-Orléans, New York et Rome, Vincent Gérard et Cédric Laty suivent William Eggleston, maître et pionnier de la photographie couleur américaine. Dandy taciturne originaire du Sud des États-Unis, passionné d’électronique, de voitures et de Jean-Sébastien Bach, l’homme se livre difficilement. Sans dévoiler de son mystère, ses proches esquissent son portrait.

C’est avec une exposition de William Eggleston que la photographie couleur est entrée pour la première fois, en 1976, au MoMA à New York. Dans la préface du catalogue, John Szarkowski se demandait si les images du photographe étaient une traduction fidèle de leur lieu d’origine. “Cela serait merveilleux, écrit-il, si le lieu était l’œuvre d’art.” En remontant à la source de l’œuvre, By the Ways explore non seulement un territoire mythique, mais aussi toute une galerie de personnages au centre de laquelle Eggleston apparaît comme une figure impénétrable. Tel un détective à la recherche d’indices, l’homme déambule avec son appareil sans qu’il soit possible de deviner sur quoi va s’arrêter son regard. Plutôt que de forcer le secret, les réalisateurs abandonnent toute volonté de savoir pour jouer le jeu de la distance et se laisser entraîner dans un road movie aux limites de la fiction. À noter que sur la bande son, tous les passages au clavier sont interprétés par Eggleston lui-même.

(Sylvain Maestraggi)

Mots clés

Entre Memphis (où il est né en 1939), la Nouvelle-Orléans, New York et Rome, Vincent Gérard et Cédric Laty suivent William Eggleston, maître et pionnier de la photographie couleur américaine. Dandy taciturne originaire du Sud des États-Unis, passionné d’électronique, de voitures et de Jean-Sébastien Bach, l’homme se livre difficilement. Sans dévoiler de son mystère, ses proches esquissent son portrait.

C’est avec une exposition de William Eggleston que la photographie couleur est entrée pour la première fois, en 1976, au MoMA à New York. Dans la préface du catalogue, John Szarkowski se demandait si les images du photographe étaient une traduction fidèle de leur lieu d’origine. “Cela serait merveilleux, écrit-il, si le lieu était l’œuvre d’art.” En remontant à la source de l’œuvre, By the Ways explore non seulement un territoire mythique, mais aussi toute une galerie de personnages au centre de laquelle Eggleston apparaît comme une figure impénétrable. Tel un détective à la recherche d’indices, l’homme déambule avec son appareil sans qu’il soit possible de deviner sur quoi va s’arrêter son regard. Plutôt que de forcer le secret, les réalisateurs abandonnent toute volonté de savoir pour jouer le jeu de la distance et se laisser entraîner dans un road movie aux limites de la fiction. À noter que sur la bande son, tous les passages au clavier sont interprétés par Eggleston lui-même.

(Sylvain Maestraggi)

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