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Bill T. Jones, été 95

  • Ludwig Trotavo
1995
54

Synopsis

Tourné au couvent Notre-Dame-de-la-Tourette et à Montpellier, ce film s’attache à cerner la dimension spirituelle de l’oeuvre du chorégraphe Bill T. Jones. Le dialogue avec un dominicain à qui il confie les enjeux de son travail est entrecoupé de séquences dansées : improvisations avec le musicien Max Roach, travail avec Trisha Brown, extraits de Still Here, dernière création présentée en France.

Créée à New York, cette pièce provoqua une belle polémique, certains critiques dénonçant ce victim art dégradant pour l’artiste comme pour son public. Pour Bill T. Jones, cette pièce traite des émotions, de l’expérience de la vie devant la mort, et les ateliers de survie qu’il anima dans un premier temps, avec des malades en phase terminale furent pour lui un moyen de conjurer la peur. Pour cet artiste américain noir, homosexuel et séropositif, la disparition de son amant Arnie Zane, mort du sida en 1988, fut déterminante : “Je pense que ma tâche est de venir au monde, de voir ce qui s’y passe et de l’aranger”, estime-t-il aujourd’hui.

(Fabienne Arvers)

Mots clés

  • Bill T.
  • Jones

Tourné au couvent Notre-Dame-de-la-Tourette et à Montpellier, ce film s’attache à cerner la dimension spirituelle de l’oeuvre du chorégraphe Bill T. Jones. Le dialogue avec un dominicain à qui il confie les enjeux de son travail est entrecoupé de séquences dansées : improvisations avec le musicien Max Roach, travail avec Trisha Brown, extraits de Still Here, dernière création présentée en France.

Créée à New York, cette pièce provoqua une belle polémique, certains critiques dénonçant ce victim art dégradant pour l’artiste comme pour son public. Pour Bill T. Jones, cette pièce traite des émotions, de l’expérience de la vie devant la mort, et les ateliers de survie qu’il anima dans un premier temps, avec des malades en phase terminale furent pour lui un moyen de conjurer la peur. Pour cet artiste américain noir, homosexuel et séropositif, la disparition de son amant Arnie Zane, mort du sida en 1988, fut déterminante : “Je pense que ma tâche est de venir au monde, de voir ce qui s’y passe et de l’aranger”, estime-t-il aujourd’hui.

(Fabienne Arvers)

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