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Ballad of Genesis and Lady Jaye (The)

  • Marie Losier
2011
68

Synopsis

Qui eut cru que l’une des figures les plus radicales de l’undergound serait le cœur (forcément meurtri) de la plus poignante des histoires d’amour ? La pudeur avec laquelle Marie Losier pénètre l’intimité de Genesis P-Orridge est mise à rude épreuve par sa candeur, comme par ces films “de famille” au bord du voyeurisme – que la “pandrogynie” de Genesis et Lady Jaye rend pourtant indispensable.

“This is me, and that’s me” (“c’est moi, et ça c’est moi”) où comment le vilain petit canard Neil Andrew Megson est devenu Genesis P-Orridge, “qui ne sait absolument pas ce qu’il/elle est” – sinon l’une des figures légendaires de la performance et de la musique depuis quarante ans, dans les groupes COUM Transmissions, Throbbing Gristle et Psychic TV. La musique industrielle, dont il est le père nourricier (et la mère tutélaire) découvre en lui une origine profondément sexuée et sexuelle, une rage toujours renouvelée contre toute limite, toute nomenclature, tout classement. Sa relation “pandrogyne” avec Lady Jaye, compagne, complice, membre tardive de Psychic TV, en est sans doute l’aboutissement – malgré son dénouement abrupt – et offre également à Marie Losier le parfait sésame de cette vie plurielle, qu’elle assemble en une marqueterie d’archives personnelles, de captations et autres mises en scène, que le récit de P-Orridge coiffe d’une émotion sans pathos.

(Mathieu Capel)

Mots clés

  • performance artistique
  • transgenre

Qui eut cru que l’une des figures les plus radicales de l’undergound serait le cœur (forcément meurtri) de la plus poignante des histoires d’amour ? La pudeur avec laquelle Marie Losier pénètre l’intimité de Genesis P-Orridge est mise à rude épreuve par sa candeur, comme par ces films “de famille” au bord du voyeurisme – que la “pandrogynie” de Genesis et Lady Jaye rend pourtant indispensable.

“This is me, and that’s me” (“c’est moi, et ça c’est moi”) où comment le vilain petit canard Neil Andrew Megson est devenu Genesis P-Orridge, “qui ne sait absolument pas ce qu’il/elle est” – sinon l’une des figures légendaires de la performance et de la musique depuis quarante ans, dans les groupes COUM Transmissions, Throbbing Gristle et Psychic TV. La musique industrielle, dont il est le père nourricier (et la mère tutélaire) découvre en lui une origine profondément sexuée et sexuelle, une rage toujours renouvelée contre toute limite, toute nomenclature, tout classement. Sa relation “pandrogyne” avec Lady Jaye, compagne, complice, membre tardive de Psychic TV, en est sans doute l’aboutissement – malgré son dénouement abrupt – et offre également à Marie Losier le parfait sésame de cette vie plurielle, qu’elle assemble en une marqueterie d’archives personnelles, de captations et autres mises en scène, que le récit de P-Orridge coiffe d’une émotion sans pathos.

(Mathieu Capel)

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