Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Archives de C.B. (Les)

  • Brigitte Cornand
1998
52

Synopsis

L’artiste Christian Boltanski nous invite à une visite guidée à travers ses oeuvres émouvantes dont la trace filmée est projetée sur un large écran derrière lui. Et c’est à Berlin tout d’abord que nous le suivons pour la réalisation de La Maison manquante (1990), un long travail de deuil qu’il mène depuis les années 1980, en référence au génocide des juifs.

Depuis la fin des années 1960, Christian Boltanski explore le rôle de la mémoire individuelle et collective. Les supports sont variés, du cinéma aux inventaires photographiques. Les Suisses morts est une liste de noms accompagnés de photographies identifiant des personnes décédées de mort naturelle en Suisse. Pour La Maison manquante, il choisit un immeuble détruit pendant la Deuxième Guerre mondiale dont l’absence est encore visible aujourd’hui, et il appose sur les murs mitoyens des plaques commémoratives portant le nom des anciens occupants. “Renommer un mort, c’est lui forger une identité”, dit-il. L’artiste ouvre ainsi les portes de ses petites mémoires, oeuvres à la fois drôles et tragiques, qui deviennent avec le temps d’illusoires documents d’archives retraçant l’activité modeste et répétitive de C.B.

(Annick Spay)

Mots clés

L’artiste Christian Boltanski nous invite à une visite guidée à travers ses oeuvres émouvantes dont la trace filmée est projetée sur un large écran derrière lui. Et c’est à Berlin tout d’abord que nous le suivons pour la réalisation de La Maison manquante (1990), un long travail de deuil qu’il mène depuis les années 1980, en référence au génocide des juifs.

Depuis la fin des années 1960, Christian Boltanski explore le rôle de la mémoire individuelle et collective. Les supports sont variés, du cinéma aux inventaires photographiques. Les Suisses morts est une liste de noms accompagnés de photographies identifiant des personnes décédées de mort naturelle en Suisse. Pour La Maison manquante, il choisit un immeuble détruit pendant la Deuxième Guerre mondiale dont l’absence est encore visible aujourd’hui, et il appose sur les murs mitoyens des plaques commémoratives portant le nom des anciens occupants. “Renommer un mort, c’est lui forger une identité”, dit-il. L’artiste ouvre ainsi les portes de ses petites mémoires, oeuvres à la fois drôles et tragiques, qui deviennent avec le temps d’illusoires documents d’archives retraçant l’activité modeste et répétitive de C.B.

(Annick Spay)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

No results found.

D'autres pépites du monde documentaire