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Alf layla wa layla : Mille et Une Nuits : Conte des deux vizirs et d’Anîz al-Gal

  • Claude Bagöe-Diane
1905
75

Synopsis

Dans le cadre des “Télérencontres”, canal de télévision interne initié par le réalisateur Alain Moreau à la Maison d’Arrêt de la Santé en 1990, Claude Bagoë-Diane a réalisé pendant une année une animation autour de la lecture à la Maison d’Arrêt des femmes de Fleury-Mérogis. Elle a choisi de faire lire à des détenues les contes des Mille et Une Nuits. Ces contes issus de la tradition orale et populaire retracent le parcours initiatique qu’un être humain doit affronter pour acquérir ou retrouver sa qualité d’homme. Récupérer son histoire par la parole, instituer l’ordre dans la confusion des sentiments grâce aux mythes d’origine, est une manière pour les détenues, personnes déplacées à plus d’un titre, d’aborder l’aventure de l’intégration. Pour le film, la réalisatrice a choisi le Conte des deux vizirs lu par cinq lectrices, filmées en un seul plan séquence, face à la caméra, dans un décor unique. Le film est découpé en cinq parties, correspondant aux cinq nuits qu’il faut à Schéhérazade pour dire le conte.

Mots clés

Dans le cadre des “Télérencontres”, canal de télévision interne initié par le réalisateur Alain Moreau à la Maison d’Arrêt de la Santé en 1990, Claude Bagoë-Diane a réalisé pendant une année une animation autour de la lecture à la Maison d’Arrêt des femmes de Fleury-Mérogis. Elle a choisi de faire lire à des détenues les contes des Mille et Une Nuits. Ces contes issus de la tradition orale et populaire retracent le parcours initiatique qu’un être humain doit affronter pour acquérir ou retrouver sa qualité d’homme. Récupérer son histoire par la parole, instituer l’ordre dans la confusion des sentiments grâce aux mythes d’origine, est une manière pour les détenues, personnes déplacées à plus d’un titre, d’aborder l’aventure de l’intégration. Pour le film, la réalisatrice a choisi le Conte des deux vizirs lu par cinq lectrices, filmées en un seul plan séquence, face à la caméra, dans un décor unique. Le film est découpé en cinq parties, correspondant aux cinq nuits qu’il faut à Schéhérazade pour dire le conte.

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