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Affaire Dominici par Orson Welles (L’)

  • Christophe Cognet
2000
52

Synopsis

Pour sa première expérience de documentaire pour la télévision, Orson Welles s’empare de l’affaire Dominici, triple meurtre sordide dans la France arriérée de l’après-guerre. Le film, longtemps introuvable, est présenté ici dans une version reconstituée scrupuleusement selon les consignes du maître. Il est encadré des commentaires de ceux qui participèrent au tournage et de toutes les données de l’affaire.

A Urs dans les Basses-Alpes, un vieux berger assassine sauvagement une famille d’Anglais qui campe sur ses terres. C’est une “bonne histoire” et l’occasion pour Orson Welles, juste après le procès en novembre 1954, de faire le portrait de la vie des paysans pauvres de cette région. Le voilà qui apparaît bord cadre, silhouette énorme en amorce, pour interroger les témoins et protagonistes dont certains ont le bel accent du terroir. On assiste à la rencontre bariolée d’un génie créatif précoce et d’un monstre naissant, tentaculaire et infantile : la télévision. Welles invente le reportage sonore direct avant de le briser aussitôt : il recompose par son montage maniaque un réel dont il sait bien qu’il n’est, lui aussi, qu’illusion et manipulation. Alain Paul, chef opérateur, et Jacques Chapus, journaliste, s’en souviennent et racontent.

(Pascal Richou)

Mots clés

Pour sa première expérience de documentaire pour la télévision, Orson Welles s’empare de l’affaire Dominici, triple meurtre sordide dans la France arriérée de l’après-guerre. Le film, longtemps introuvable, est présenté ici dans une version reconstituée scrupuleusement selon les consignes du maître. Il est encadré des commentaires de ceux qui participèrent au tournage et de toutes les données de l’affaire.

A Urs dans les Basses-Alpes, un vieux berger assassine sauvagement une famille d’Anglais qui campe sur ses terres. C’est une “bonne histoire” et l’occasion pour Orson Welles, juste après le procès en novembre 1954, de faire le portrait de la vie des paysans pauvres de cette région. Le voilà qui apparaît bord cadre, silhouette énorme en amorce, pour interroger les témoins et protagonistes dont certains ont le bel accent du terroir. On assiste à la rencontre bariolée d’un génie créatif précoce et d’un monstre naissant, tentaculaire et infantile : la télévision. Welles invente le reportage sonore direct avant de le briser aussitôt : il recompose par son montage maniaque un réel dont il sait bien qu’il n’est, lui aussi, qu’illusion et manipulation. Alain Paul, chef opérateur, et Jacques Chapus, journaliste, s’en souviennent et racontent.

(Pascal Richou)

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