Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

À la recherche de Charles R. Bowers

  • Christophe Coutens
  • Romain Cavagnac
1996
30

Synopsis

Auteur de slapsticks, l’Américain Charles R. Bowers (1889-1946) faillit tomber dans l’oubli. Grâce à Raymond Borde, fondateur de la Cinémathèque de Toulouse, son œuvre fut redécouverte dans les années 1950 chez des forains gitans. À son interview, Christophe Coutens mêle de larges extraits de films, de dessins animés, tels la transposition à l’écran des célèbres Pim Pam Poum, ou d’animation, comme Pour épater les poules (1926).

Funambule, cow-boy, jockey, caricaturiste avant d’être cinéaste, voilà ce que Louise Beaudet de la Cinémathèque québécoise, spécialiste de la comédie américaine, nous apprend de Bowers. À l’instar d’un Keaton ou d’un Chaplin, c’est Bowers lui-même qui campe dans ses films un personnage récurrent, celui de Bricolo, inventeur farfelu qui égratigne un taylorisme laissant peu de place à la créativité. Ses machines ont, en effet, peu de rentabilité : elles donnent la vie à une marionnette de tissu ; une magnifique voiture éclôt d’un oeuf – le premier morphing de l’histoire du cinéma -, mais seulement tous les cent ans ! Mélangeant prise de vue réelle et manipulation d’objets, multipliant les gags qui relèvent d’une poésie moderne et surréaliste, le cinéaste invente une nouvelle forme de comédie. Est-ce l’appétit d’un volatile qui dévore roue en bois et plaque minéralogique dans It’s a bird (1930) qui a séduit André Breton ?

(Teddy Lussi)

Mots clés

  • Bowers
  • Charles R.

Auteur de slapsticks, l’Américain Charles R. Bowers (1889-1946) faillit tomber dans l’oubli. Grâce à Raymond Borde, fondateur de la Cinémathèque de Toulouse, son œuvre fut redécouverte dans les années 1950 chez des forains gitans. À son interview, Christophe Coutens mêle de larges extraits de films, de dessins animés, tels la transposition à l’écran des célèbres Pim Pam Poum, ou d’animation, comme Pour épater les poules (1926).

Funambule, cow-boy, jockey, caricaturiste avant d’être cinéaste, voilà ce que Louise Beaudet de la Cinémathèque québécoise, spécialiste de la comédie américaine, nous apprend de Bowers. À l’instar d’un Keaton ou d’un Chaplin, c’est Bowers lui-même qui campe dans ses films un personnage récurrent, celui de Bricolo, inventeur farfelu qui égratigne un taylorisme laissant peu de place à la créativité. Ses machines ont, en effet, peu de rentabilité : elles donnent la vie à une marionnette de tissu ; une magnifique voiture éclôt d’un oeuf – le premier morphing de l’histoire du cinéma -, mais seulement tous les cent ans ! Mélangeant prise de vue réelle et manipulation d’objets, multipliant les gags qui relèvent d’une poésie moderne et surréaliste, le cinéaste invente une nouvelle forme de comédie. Est-ce l’appétit d’un volatile qui dévore roue en bois et plaque minéralogique dans It’s a bird (1930) qui a séduit André Breton ?

(Teddy Lussi)

Découvrir d'autres films du même réalisateur-ice

No results found.

D'autres pépites du monde documentaire

  • Damien Fritsch