L’Amazone

  • Camille Meynard
  • Émilie Maréchal
2024
52min
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Synopsis

Disponible en consultation gratuite sur place

« L’Amazone » est le portrait intime d’une mère et de sa fille, dans une famille où depuis quatre générations les femmes sont atteintes par le cancer du sein. Le film raconte une histoire d’amour et de résilience, quand le partage, la parole, la réconciliation s’opposent à l’isolement, au silence et à la rupture.

Mots clés : 
  • Amour
  • Famille
  • Portrait
  • Soin
  • Solitude

« L’Amazone »est le portrait intime d’une mère et de sa fille, dans une famille où depuis quatre générations les femmes sont atteintes par le cancer du sein. Le film raconte une histoire d’amour et de résilience, quand le partage, la parole, la réconciliation s’opposent à l’isolement, au silence et à la rupture.

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EXTRAIT D’UN ENTRETIEN À LIRE SUR LE SITE WE LOVE CINÉMA

Emilie Maréchal

A l’origine, je ne pensais pas en faire un film. Je viens du théâtre, je savais que je voulais parler de ce que ça veut dire d’être malade et d’accompagner une personne malade, et je voulais rendre ma mère belle. Et l’associer à la figure de l’Amazone, une femme puissante, guerrière, combative. J’avais plutôt en tête une sorte de performance, sur le plateau. Mais vu tous les traitements qu’elle avait à subir, ce n’était pas réaliste. J’ai rapidement eu l’idée et l’envie de donner accès à son corps, de montrer son corps en grand sur l’écran.

J’ai alors appelé Camille, d’abord pour filmer. On a suivi ma mère pour ses examens, on lui a fait incarner la figure de l’Amazone. C’était très mis en scène, très fictionnalisé. Mais le film a très vite évolué quand ma mère a déversé sur nous tout ce qu’elle ressentait par rapport à la mort de sa propre mère, ce dont elle ne m’avait jamais parlé. Ca a pris le pas sur la narration qu’on pensait développer. On s’est rendu compte que pour raconter l’histoire que je voulais raconter, il fallait que je sois aussi à l’image. C’est à ce moment-là qu’il est apparu évident que Camille devait co-réaliser le film.

Camille Meynard

Ca fait longtemps qu’on travaille en binôme, Emilie et moi, on avait déjà fait un projet sur la famille, la transmission, « Pattern », qui mêlait théâtre et cinéma, et qui se demandait ce qu’on fait de l’héritage d’un père qui meurt. C’est une continuité qui nous a semblé naturelle.

Émilie Maréchal- le lieu documentaire

Emilie Maréchal

Je suis comédienne et metteure en scène, à cheval entre Bruxelles et la Bretagne.

Après un cursus à l’INSAS en interprétation dramatique d’où je sors diplômée avec une grande distinction en 2009, j’ai joué au théâtre sous la direction de Roméo Castellucci (« Orfeo ed Eurydice » de Gluck), Joël Pommerat (« Cercles-Fictions », atelier), Robert Lepage (« The Rake’s progress » de Stravinscky), Thibaut Wenger (« Platonov « de Tcheckhov, « Maison de poupée », « La seconde surprise de l’amour » de Marivaux et « Un ennemi du peuple » d’Ibsen), Lorent Wanson (« Une aube boraine »), Sabine Durand (« La petite Catherine » de Heilbronn de Kleist), Alexandre Drouet (« Plainte contre X » de Bernfeld), Joséphine de Weck (« La paranoïa » de Spregelburd), Thomas Dardenne (« Dernière d’une geisha »), Virginie Boucher (« Les absolus » d’après Duras), Fabien Dariel « (L’heure du diable » de Pessoa), Vincent Sornaga (« Projet Lulu » d’après Wedeckind), Laurent Plumhans (« J’ai été éduqué de manière autoritaire et francophile »), le collectif Transquinquennal (« Quintessence »). 

Au cinéma, j’ai joué sous la direction de Camille Meynard (« Tokyo Anyway »), Claudio Capanna (« Le bateau ivre », « Ka »), Olivier Smolders (« La part de l’ombre »), Fouzi Louahen (« La vie à venir »), Serge Goriely (« L’escale »), Mounir Ben Bachir (« Dernière baraque »), Mustapha Souaidi (« Caravane »), Jean-Benoit Ugeux (« La musique »).

Je suis nominée « Meilleur espoir » aux Magritte 2015 pour mon rôle dans T »okyo Anyway » , un long-métrage tourné uniquement à base d’improvisations, et aux prix de la critique théâtre 2016 avec un monologue autour des dérives de la pornographie « Plainte contre X » de Karine Bernsfeld.

À partir de 2012, j’écris et mets en scène « Le dictateur » et « La Petite Fille » au Théâtre Océan Nord et Bozar, puis la Museum Night Fever à l’Opéra Royal de la Monnaie. En 2016, je me tourne vers la réalisation avec « FIGHT », un film documentaire présenté au Théâtre National de Bruxelles et « Pattern » en 2019 qui mêle théâtre, installation et cinéma documentaire, réalisés en binôme avec Camille Meynard. 

Depuis 2017, je me dirige vers la performance avec le collectif Transquinquennal (« Marchandage », dans le cadre de l’école des Maîtres), Boris Dambly au Palais de Tokyo de Paris avec « The Blind Boxing Brides, » le quatuor CoryFeye (« Les salons de la Maréchal ») et en binôme avec le designer Sylvain Descazot pour les expositions « La toute première fois » et « Le lavoir » présentées à la galerie ARTEM et sur le site de Traon Nevez en 2019 et 2021, le projet « DO NOT DISTURB/DISTURB » en 2021 en collaboration avec le lycée hôtelier de Dinard. En 2022, nous éditons l’ouvrage « L’horizon des évènements », un recueil de 5 récits autour du suicide assisté. 

Actuellement, je viens de finir  la rélisation de « l’Amazone, » un long-métrage documentaire autour du cancer du sein et de l’hérédité, co-produit par Needproduction en Belgique et Supermouche en France.

Je travaille sur la réalisation d’une fiction radiophonique « Ne pas mourir, être frappé », co-produite avec la RTBF. Je jouerai également dans la prochaine création de Joséphine de Weck, « La voie de l’impératrice », dont la création se fera à Fribourg. 

camille_meynard - le lieu documentaire

Camille Meynard

Né en 1985 à Paris, Camille Meynard développe très tôt une certaine cinéphilie. De son père photographe et laborantin, il hérite d’une fascination pour l’image qu’il entretient en choisissant l’option Arts audiovisuels au bac, où il s’épanouit en réalisant de A à Z des petits films. Parallèlement, il développe très jeune un réel goût pour les arts de la scène.

Diplômé de l’INSAS en section réalisation en 2009, il signe son premier court métrage, « Mimesis », qui, fait le tour du monde et remporte plusieurs prix. A la sortie des études, il se fait également la main dans d’autres métiers du cinéma (cadre, montage, casting).

Très attaché aux planches, il a largement exploré la scénographie ainsi que la mise en scène, arpentant les plateaux de théâtre, où il nourrit son goût pour le jeu, dans lequel il entraîne notamment d’anciens élèves de l’INSAS et dont il s’inspire largement pour concevoir « Tokyo anyway » (2014), son premier long métrage, adapté de ce travail collectif d’improvisations.

En 2014, aidé de Simon Gillard et Antoine Chelveder, il fonde Grenade, une structure audiovisuelle spécialisée dans la production de films guérillas, des films tournés dans la ville et dans la vie, au plus proche du réel.

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