
Depuis plus de quarante ans, Robert se consacre corps et âme à prouver l’authenticité d’un tableau qu’il attribue à Nicolas Poussin.
Dans la pénombre de son bureau, entouré de ses archives scrupuleusement classées, il relate l’histoire de sa quête. La toile devient bien plus qu’un simple objet d’art : elle est le miroir des rêves et des doutes de cet autodidacte passionné, une énigme envoûtante qu’il tente sans relâche de percer.

L’AVIS DE TËNK
Nous nous trouvons peut-être à la lisière du monde connu, un monde rempli de beauté. Les chemins pour y accéder sont longs et tortueux.
Pour Robert, cela fait plus de quarante ans qu’il les parcourt. Cette recherche devenue obsessionnelle, c’est celle d’une vie où l’art, l’histoire et la mythologie se mêlent. Les portes s’ouvrent, le bureau est recouvert de dossiers et livres et nous voilà embarqués dans cette enquête et devenons témoins de cela. À l’image c’est bien la vitalité d’un homme à transmettre, porté par la passion d’un trésor que certains ne veulent pas reconnaitre qui nous est offert.
Au-delà de l’authentification de l’œuvre, il s’agit pour lui de créer sa place dans un monde qui semble avoir besoin de guide et de clés de lecture pour y déceler toute la beauté.
— Line Peyron
Responsable de la diffusion de Tënk
L’AVIS D’UN « VISIONNEUR BIBLIOTHÉCAIRE (ADAV)
« Un humour belge dès le début, avec Robert et son phrasé, Robert et son accent, puis la musique du générique. Robert pense avoir en sa possession un tableau de Poussin. Depuis des années et des années. Pour essayer de le prouver, il a enquêté, il a voyagé, entrainant avec lui son fils devenu restaurateur de tableaux. Robert est tapissier mais surtout, Robert est têtu. Cette quête est devenue la quête d’une vie. On prend plaisir à l’écouter raconter l’histoire, à vouloir démêler le vrai du faux – en matière d’art, c’est parfois compliqué, et on trépigne à l’idée d’en connaître la fin. »
— Erika Carton, médiathèque de l’Orangerie, Vichy

Après des études de Lettres et de Philosophie et un Master à l’EHESS à Paris, Elliott Mattiussi intègre l’École documentaire de Lussas. Il y réalise son premier court métrage « Mounir », sur le parcours d’un jeune mal-voyant. Le film a reçu le prix du meilleur film étudiant au MICT Festival (Ukraine) en 2020.
Depuis, il développe un travail qui interroge le médium vidéo, avec la question du regard, centrale dans son approche documentaire. En 2023 il réalise le long métrage documentaire « Le Jardin des Hespérides », fruit de plusieurs années de travail.
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