Résumé de la 1ère partie : Le 10 août 1628, 18 minutes seulement après son inauguration, le navire de guerre suédois Vasa a sombré dans le port de Stockholm. L’épave est renflouée dans un état de préservation exceptionnel après 333 ans sous les flots en 1961. Les archives vidéo du sauvetage de l’épave sont impressionnantes. Pourquoi ce formidable vaisseau a-t-il coulé ? L’enquête, ouverte dès le lendemain de la catastrophe, se poursuit aujourd’hui encore. Des surprises attendent les chercheurs dans les archives mais aussi au fond de la baie de Stockholm.
Résumé de la 2ème partie : Le Vasa est comme une capsule temporelle qui ne cesse de livrer ses trésors archéologiques. Soixante ans après avoir renfloué l’épave, les archéologues et historiens continuent d’y faire des découvertes. Les dernières innovations scientifiques en matière d’ADN ou d’analyse du bois bouleversent leurs certitudes. L’étude des textiles permet de remonter la trace des voiles de chanvre et de reconstituer les vêtements retrouvés dans les coffres. Les chercheurs parviennent ainsi à redonner aux victimes du Vasa leur apparence d’autrefois.
EXTRAIT DU DOSSIER DE PRESSE – INTENTION DES AUTEURS
« Quiconque se retrouve devant l’épave du Vasa dans son musée à Stockholm a l’impression de se retrouver à la place de Tintin découvrant celle de la Licorne dans « Le Trésor de Rackham le Rouge ». Le navire en impose tant par la majesté de ses dimensions que par son état exceptionnel de conservation.
Le Vasa a fait l’objet d’un spectaculaire renflouage dans les années 1960. Paradoxalement son histoire ne s’est pas arrêtée là. Elle continue de s’écrire. En 2022, les plongeurs du musée ont découvert les vestiges son navire jumeau, l’Äpplet, à quelques miles du lieu du naufrage. Et les progrès en matière d’ADN ou de dendrochronologie ont permis d’obtenir des résultats surprenants.
C’est toute l’intention de ce film. Raconter, non seulement l’extraordinaire destin d’un formidable vaisseau de guerre disparu quelques minutes après avoir appareillé, mais également suivre le travail de détective d’une équipe internationale de chercheurs, de Suède jusqu’en Bretagne, en passant par le Danemark et l’Allemagne.
Ces découvertes donnent à ce monument du panthéon suédois une nouvelle dimension, européenne.
Ce sont des sculpteurs allemands qui ont décoré le navire. La cabine de l’amiral a pour modèle une antichambre d’un château du Nord de l’Allemagne.
Ses voiles viennent de Bretagne, son bois a été acheté à des nations ennemies – la Pologne et le Danemark- et son architecte est hollandais… L’Europe était déjà une réalité au moment où ses nations entraient dans la guerre de trente ans !
Pourquoi le Vasa a-t-il coulé ?
Les archives qui ont survécu de l’enquête menée en 1628 nous donnent l’occasion de revivre ce simulacre de procès, tandis qu’au fond de la baie de Stockholm, les plongeurs trouveront l’explication ultime de la catastrophe, en comparant les dimensions du Vasa à celles de son navire jumeau. Mais l’histoire du Vasa est en même temps un drame humain universel : celui d’un bateau construit trop vite pour ne pas décevoir les attentes d’un souverain craint par ses sujets, pressé d’en découdre avec ses ennemis.
Avec son statuaire baroque aux couleurs criardes et son destin de vaisseau fantôme resurgi des flots, le Vasa convoque enfin tout un imaginaire d’aventure, de rêve et de mystère.
C’est pourquoi, en mêlant des prises de vues réelles et images d’archives pour documenter l’enquête des chercheurs, le film a également recours à des animations aux teintes chaudes, afin d’évoquer le naufrage, l’enquête menée en 1628 pour identifier les responsables de la catastrophe, et la vie quotidienne à bord.
Vasa, le galion fantôme permet ainsi au spectateur d’embarquer à bord d’un véritable vaisseau à remonter le temps.«
Charlotte Notheghem est une journaliste et réalisatrice indépendante.
Après une formation de journaliste reporter d’images, elle réalise plusieurs reportages et documentaires pour la télévision, notamment la série « La Fabrique des Idées » diffusée sur France 2 en 2024, dans laquelle elle filme les coulisses du Forum de Paris sur la paix.
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