Bien décidées à devenir mécaniciennes, Bintou, Chantale et Dina apprennent le métier à Ouagadougou.
Au programme ? Étincelles sous le capot, mains dans le cambouis et surtout, bouleversements joyeux des préjugés : aucun métier ne devrait être interdit aux femmes !
« Tresses rouges, téléphones à clapet, débardeur Puma et ballerines à paillettes, lorsque les apprenties mécaniciennes de Ouaga Girls débarquent en cours, le ton est annoncé : ici il sera question de se dresser contre le patriarcat, et avec style !
Mais, avec fluidité et sensibilité, la réalisatrice Theresa Traore Dahlberg, qui a grandi au Burkina Faso, dépasse ces prémices pour nous livrer le portrait de neuf jeunes femmes complexes, aux défis et aux désirs singuliers et nuancés.
Entre les quatre murs de cette école fondée par Thomas Sankara se crée alors un havre de paix, où l’amitié peut fleurir et l’avenir se construire. »
Benjamin Hollis – Chargé de communication digitale de Tënk

Née en 1983, Theresa Traore Dahlberg a grandi en Suède et au Burkina. Aujourd’hui, la réalisatrice vit à Stockholm, après quelques années passées à New York en tant qu’assistante réalisatrice, photographe, productrice. Elle a étudié le cinéma d’abord au sein de la New School de New York, puis à l’Académie des Arts Dramatiques de Stockholm.
Son film d’étude, « Taxi Sister », a reçu de nombreux prix et a été diffusé dans différents festivals dans le monde. En 2017 elle signe son premier long métrage documentaire, « Ouaga Girls ».